TPE (1re Scientifique) sur le SIDA.
[...] BIBLIOGRAPHIE Encyclopédies & Dictionnaires : CD-ROM : Livres : Sites Internet : ARN : Acide ribonucléique. Génome : Ensemble des gènes portés par les chromosomes. ADN : Acide désoxyribonucléique. Immunodéficience : Déficience des mécanismes immunitaires. Liquide séminal : Relatif au sperme. Liquide émis avant l'éjaculation. Chlamydiose : Infection causée par la chlamydia, bactérie responsable d'infections contagieuses chez l'Homme. Syphilis : Maladie infectieuse sexuellement transmissible, et se manifestant initialement par un chancre ulcération de la peau et des muqueuses) et plus tardivement par des atteintes viscérales et nerveuses (cœur, foie, estomac, etc.). [...]
[...] Effectivement, les anticorps produits après l'entrée de l'antigène, dans l'organisme, vont intervenir dans la réponse immunitaire, et vont s'associer à cet antigène afin de former un complexe immun. III. Une réponse immunitaire Les anticorps circulants et leur origine. Un anticorps est une immunoglobuline, protéine circulant dans le milieu intérieur, et qui se lie spécifiquement à l'antigène qui a déclenché sa formation. Un anticorps est formé de quatre chaînes d'acides identiques deux à deux : deux chaînes lourdes et deux chaînes légères reliées entre elles par un ensemble de liaisons. [...]
[...] Pourquoi faire un test de dépistage du SIDA ? De nombreuses raisons amènent à réaliser un test de dépistage qui n'est pas obligatoire, sauf, en cas de don de sang, d'organes, de tissus, de sperme ou même de lait. La principale raison d'effectuer un test de dépistage est l'abandon du préservatif qui est l'unique moyen d'éviter toute transmission du VIH lors des relations sexuelles. Une démarche de dépistage s'entreprend également au moment du souhait d'une grossesse, ou encore afin de se rassurer, de se protéger et de protéger son partenaire, c'est pourquoi le dépistage du SIDA est d'ailleurs proposé en test prénuptial. [...]
[...] En revanche, il n'existe aucun risque de transmission par les liquides corporels comme la salive, les larmes, la sueur ou l'urine, car le virus, même présent, est en quantité trop faible dans ceux-ci. De même, l'utilisation d'équipements publics, comme les toilettes ou la piscine, le contact avec des animaux domestiques, ou encore des piqûres d'insectes, notamment les moustiques, ne peuvent transmettre le virus à l'Homme. Avant 1985, il existait un risque important de transmission du VIH par une transfusion, puisque le sang n'était pas testé afin de détecter le virus du SIDA. Aujourd'hui, peu de risques de transmission du virus subsistent au cours d'une transfusion, grâce au dépistage devenu obligatoire. [...]
[...] Le VIH se fixe sur la glycoprotéine[45] CD4 des lymphocytes T et infecte les lymphocytes T4. La diminution de leur nombre va réduire les capacités de production d'anticorps, puisque les lymphocytes T4 jouent un rôle dans l'immunité humorale lorsqu'elles sécrètent des interleukines afin de différencier les lymphocytes B en plasmocytes, qui eux vont secrétés des anticorps circulants. La diminution du nombre de lymphocyte T4 va également réduire les capacités d'interventions des lymphocytes T8 cytotoxiques, cellules effectrices[46] d'une immunité acquise capables de détruire par contact les cellules infectées par un virus, puisque les interleukines sécrétées stimulent la multiplication des lymphocytes T8. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture