Généralité sur la sclérose en plaques puis les réels facteurs de risques pour cette maladie.
La sclérose en plaques (SEP) est une infection neurologique de l'adulte jeune (30 à 60 pour 100000). Le début clinique de la maladie se situe entre 20 et 40 ans dans 70 % des cas mais il existe toutefois des débuts précoces. C'est une démyélinisation : destruction de la myéline dans la substance blanche de l'encéphale et de la moelle, respectant les axones.
[...] L'IRM, quand elle montre, avec un syndrome clinique uniloculaire, des lésions multiples de la substance blanche, contribue aussi à rendre le diagnostic probable. Seule l'évolution, indiquant qu'il ne s'agit pas d'un processus aigu monophasique permet un diagnostic affirmé. FACTEURS DE RISQUES Il est faux de dire qu'on ignore tout de la cause de la SEP. Il n'y a vraisemblablement pas une cause unique mais on doit plutôt admettre une maladie multifactorielle dont certains facteurs commencent à être débrouillés, d'autres non. [...]
[...] En 2001 plusieurs études ont simultanément innocenté le vaccin. Conclusion Les chercheurs suivent actuellement différentes pistes pour trouver enfin un traitement efficace contre la sclérose en plaques. Il n'y aurait pas un gène morbide, mais une combinaison de gènes qui seraient impliqués. L'existence d'un rétrovirus est également une possibilité qui fait l'objet d'investigations, mais en l'occurrence il n'y aurait pas de contagion classique comme pour le SIDA. Mais l'origine de la maladie pourrait être mixte, à la fois virale et génétique : il pourrait y avoir une prédisposition génétique et l'apparition d'un rétrovirus déclencherait la maladie. [...]
[...] Il reste quelques années de travail pour le prouver gliotoxique, produit destructeur des cellules productrices des gaines. La production du facteur toxique et la présence du rétrovirus MSRV (Multiple Sclerosis associated RetroVirus), cultivé en laboratoire, semblent bien aller de paire. En 1997, des scientifiques américains ont cru avoir mis en évidence un lien entre l'herpès et le SEP. Lors d'une étude, les chercheurs ont noté une augmentation de la réponse au virus de l'herpès 6 (HHV-6) chez plus de 70% des victimes de SEP alors qu'on a détecté le virus dans le sérum de 35% d'autres eux. [...]
[...] Elle en diffère cependant du fait que les lésions sont essentiellement péri-veineuses, non en plaques, et surtout qu'aucun antigène n'a pu dans la SEP faire la preuve absolue de son rôle immunogène. Le premier phénomène dans le développement des lésions est l'atteinte de l'endothélium des vaisseaux du système nerveux central, passage de globulines, de lymphocytes, sécrétion de lymphokines. On note également dans le sang circulant une chute de cellules CD8. Ces premiers événements vont induire localement l'activation des macrophages qui dissocient et détruisent les gaines de myéline, ainsi que l'attaque des oligodendrocytes (dans laquelle intervient le complément). [...]
[...] De toute façon, d'autres gènes interviennent encore dans la susceptibilité ; ils sont l'objet d'une active recherche. Les virus Pour qu'une susceptibilité devienne une maladie il faut la rencontre de facteurs déterminants ou au moins déclenchants. Depuis très longtemps le rôle possible de virus a été suspecté. La description, contestée, d'épidémies de SEP serait un argument indirect pour l'intervention d'un virus. Episodiquement un isolement (myxovirus, coronavirus, rétro-virus) à partir d'un cas ranime cette vieille discussion. On ne connaît pas aujourd'hui un virus de la SEP. [...]
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