La bioéthique soulève de nombreuses interrogations : Est-ce un danger pour l'homme ? Est-elle un besoin réel ? Quelles sont les solutions ? Les lois en vigueurs et les projets de lois ? Quelles différences entre clonage reproductif et thérapeutique ?...
[...] La loi dispose ainsi : "La conception in vitro d'embryon ou la constitution par clonage d'embryon humain à des fins de recherche est interdite" ; "Un embryon humain ne peut être ni conçu, ni constitué par clonage, ni utilisé, à des fins commerciales ou industrielles" ; "Est également interdite toute constitution par clonage d'un embryon humain à des fins thérapeutiques" ; "La recherche sur l'embryon humain est interdite". Chez l'homme, on parle d'embryon jusqu'à la douzième semaine de la grossesse, et de fœtus au-delà. Trois principaux arguments éthiques ont été formulés : ( On compromet l'indeterminabilité génétique (en intervenant dans la loterie génétique). [...]
[...] Les uns invoquent le devoir de lutter contre ceux qui souffrent et entendent préserver le développement de la recherche. Les autres, attachés avant tout à protéger l'embryon, objectent qu'il existe des alternatives à l'utilisation des cellules embryonnaires, évoquent le risque de voir se développer un marché des ovules et font valoir que le clonage thérapeutique constitue le premier pas vers le clonage reproductif, que tous s'accordent condamner. CONCLUSION Dans le domaine de la biologie, il est aussi naturel de s'interroger sur le bien-fondé de certaines recherches effectuées sur des virus extrêmement puissants, contre lesquels il n'existe, aujourd'hui, aucun traitement, compte tenu des risques de contamination de la population. [...]
[...] Les acteurs amenés à participer à la prise de décision sont très nombreux -Les experts : Ils ont la compétence technique. -Les décideurs politiques : Ils doivent concilier des exigences diverses telles que : -La liberté des chercheurs -Le droit des malades à voir atténuer leurs souffrances et accroître leurs espoirs de guérison (cf : Vincent HUMBERT). -Et le respect fondamental de la dignité de l'homme. Tous ces acteurs sont confrontés à des problèmes: -De temps : L'adaptation du droit aux techniques -De frontières : Les questions soulevées et les conséquences potentielles de découvertes ne s'arrêtent pas aux frontières des Etats. [...]
[...] Sur le plan social, les avancées de la génétique ne devraient pas conduire à une remise en question des systèmes d'assistance aux individus, aux familles et aux populations vulnérables aux maladies ou handicaps de nature génétique, ou affectés par ceux-ci. Face à ce danger, la Déclaration affirme qu'il revient aux Etats de respecter et de promouvoir une solidarité active à l'endroit des catégories de personnes précitées. Promotion des principes de la Déclaration et mise en oeuvre de la Déclaration Dans le droit fil des missions imparties à l'UNESCO, ces deux sections visent notamment à promouvoir dans tous les pays l'éducation à la bioéthique, dans une perspective pluridisciplinaire, et la recherche qui lui est associée. [...]
[...] - Enfin, il s'agit d'un domaine dans lequel les interdépendances sont fortes aussi bien à l'échelle européenne que mondiale. Il est indispensable que la loi française tienne compte des évolutions récentes des réflexions et législations étrangères en la matière. Les principales dispositions de la loi Le clonage, reproductif ou thérapeutique, est interdit. La recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires est en principe interdite. Par dérogation, les recherches peuvent être autorisées sur l'embryon et les cellules embryonnaires, pour une période limitée à cinq ans. [...]
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