Depuis toujours, l'Homme s'intéresse à la mémoire mais ne l'étudie que depuis moins d'un siècle. Pour des raisons techniques, religieuses, morales ou de moyens matériels, l'intérêt et la connaissance de la mémoire et des techniques de mémorisation ont peu évolué jusqu'au vingtième siècle. Nous ne nous intéresserons pas à l'approche de type biologique ou neurologique de la mémoire dans ce travail, mais spécifiquement à la mémorisation des informations par le cerveau humain.
Nous savons que malgré de gros efforts et la prise en compte de l'importance de cette information, certains sont incapables de retenir longtemps une liste simple ou un numéro de téléphone, alors qu'ils vont aisément retenir une information plus complexe ou restituer des données plus anciennes. Un chercheur ou une théorie ne permettent par forcément d'expliquer un processus aussi complexe que la mémorisation, ou pas complètement. Ce travail va s'efforcer de prendre de la distance par rapport aux idées mises en avant.
Dans la deuxième partie du XXe siècle, des recherches sur la mémoire s'orientent vers l'étude des codes de la mémoire, mais aussi vers la structure de la mémoire par analogie avec celle de l'ordinateur. Wiener distingue la mémoire à long terme et la mémoire “circulante”. Comme l'ordinateur, on commence à penser que l'oubli humain peut être causé par la destruction de l'information ou par l'incapacité à la retrouver, point sur lequel nous reviendrons plus tard
[...] Des cobayes doivent apprendre une longue liste de mots et en restituer le plus possible. Essai après essai, les sujets regroupent les mots, on dit qu'il y a structuration des éléments à mémoriser par le sujet. C'est pourquoi la répétition facilite la mémorisation: le cerveau peut améliorer l'organisation des informations. A l'inverse, si on change une partie des mots à chaque essai, il n'y a pas de groupement possible et sans organisation Ehrlich a démontré que l'apprentissage devient impossible. Il n'y a pas de mémorisation sans organisation. [...]
[...] Nous ne nous intéresserons pas à l'approche de type biologique ou neurologique de la mémoire dans ce travail, mais spécifiquement à la mémorisation des informations par le cerveau humain. Après un historique des principales recherches sur la mémoire, nous étudierons l'organisation des informations reçues par le cerveau puis nous verrons comment elles sont codées pour être récupérées ultérieurement. Enfin, nous nous attarderons sur les subtilités de la mémoire des mots dans la communication verbale. Nous savons que malgré de gros efforts et la prise en compte de l'importance de cette information, certains sont incapables de retenir longtemps une liste simple ou un numéro de téléphone, alors qu'ils vont aisément retenir une information plus complexe ou restituer des données plus anciennes. [...]
[...] Ce nom n'était pas oublié, le message était présent, donc le sujet peut être temporairement incapable de restituer une information. Et que penser de la baisse des capacités intellectuelles, dont la capacité de restituer les informations, lorsqu'un sujet est fatigué, ou touché émotionnellement, en état de stress ? A l'inverse, un environnement peut provoquer la remontée de souvenirs, une odeur peut replonger un sujet vers des souvenirs très anciens, un contexte peut aussi raviver des souvenirs que l'on pensait oubliés. Le processus est lié à notre propre histoire personnelle : les données sont filtrées. [...]
[...] Dans la deuxième partie du XXe siècle, des recherches sur la mémoire s'orientent vers l'étude des codes de la mémoire, mais aussi vers la structure de la mémoire par analogie avec celle de l'ordinateur. Wiener distingue la mémoire à long terme et la mémoire “circulante”. Comme l'ordinateur, on commence à penser que l'oubli humain peut être causé par la destruction de l'information ou par l'incapacité à la retrouver, point sur lequel nous reviendrons plus tard. Comment sont organisées les informations reçues par le cerveau ? Plusieurs types d'organisation des informations peuvent être mis en avant. [...]
[...] Ce codage dont l'objet est une récupération ultérieure nous intéresse particulièrement dans ce travail. - Si la forme (taille des lettres par exemple) compte, le cerveau classe surtout les informations par catégories (liquides, animaux, partie du corps humain, etc.) qui permettent l'organisation de la mémoire à long terme. Cela démontre le caractère infini de chaque information reçue, le sujet ne se souvient pas que d'un mot, mais aussi de la taille, de la couleur et du type de caractère, son genre, à quelle famille ou sous- famille il appartient, et ainsi de suite, ces informations étant bien sûr hiérarchisées avant mémorisation. [...]
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