Afin d'être plus apte à appréhender son environnement, à être plus performant ou à se rapprocher de critères esthétiques de plus en plus normatifs, l'être humain n'a cessé de fabriquer des machines capables de remplacer certaines de ses fonctions, organes ou membres défaillants. D'abord simples prolongements du corps grâce à la science et à la technologie, elles vont jusqu'à transformer la vision que l'homme a de son corps. Aujourd'hui, grâce à la miniaturisation et à l'évolution des prothèses, on en arrive à considérer des ajouts, de plus en plus discrets, comme faisant partie de nous-mêmes.
La plupart de ces machines fonctionnent à l'extérieur du corps, mais, de plus en plus, elles viennent aussi se substituer à des organes défaillants ou manquants, à simuler des fonctions nerveuses éteintes, voire à accroître les capacités sensorielles et motrices de l'homme.
Cette démarche est définie par le terme de bionique, créé en 1960 par un chercheur travaillant dans l'armée de l'air américaine, Jack Steele : il voulait décrire les interactions de plus en plus fréquentes entre la biologie et l'électronique, la physique, la mécanique. Ce mot bionique vient de "bion", unité de vie caractérisée par sa fonction plutôt que par sa forme, et de "ique", suffixe décrivant une discipline scientifique. La bionique est, selon le petit Larousse, une étude de certains principes biologiques en vue d'appliquer des processus analogues à des fins industrielles.
Ce qui a entraîné l'essor des prothèses est le problème que posaient les greffes d'organes humains naturels : ces dernières risquent de favoriser la mort d'un patient pour avoir un donneur, la commercialisation et le trafic d'organes humains pour satisfaire les besoins de riches malades, les mutilations volontaires de donneurs sains contre finances, des meurtres d'enfants ou d'adolescents pour avoir des organes frais. Le manque de donneurs et les problèmes éthiques qui en découlent ont conduit à envisager les prothèses.
Nous en exposons leur évolution dans l'histoire
[...] Mais il existe aussi un certain degré de transmission héréditaire. Il est possible qu'un facteur d'environnement (comme on l'a présenté ci-dessus) n'agisse que sur les personnes fragilisées par une prédisposition génétique. La maladie de Parkinson est aussi caractérisée par des troubles obsessionnels compulsifs (T.O.C.), provoquant l'obsession de la propreté, de l'ordre, de la symétrie, ainsi que des doutes, des scrupules, des interrogations. Les malades tentent de réduire leur anxiété en reproduisant inlassablement des rituels de rangement, de lavage ou de vérification. [...]
[...] Les constructeurs de ce cœur n'étaient pas curieux de philosophie des sciences ou de métaphysique. [ ] Nous ne savons pas encore si le cœur naturel contient ou non quelque élément miraculeux, car nous ne possédons pas la description complète de ce cœur. [ ] Même si ce dernier contenait encore "autre chose", la partie remplacée provisoirement par le cœur artificiel se trouve définitivement déshumanisé". (La cybernétique et l'humain, p.28-29) En tenant compte de cet avis, avons-nous réellement le droit de remplacer un de nos organes fondamentaux, tel que le cœur ? [...]
[...] Dans des sociétés plus primitives, les "vieillards" étaient considérés comme les sages qu'on venait consulter. Aujourd'hui, quand on tombe dans le très grand âge, et ce pendant souvent très longtemps, on retombe dans la petite enfance. On a besoin d'assistance pour tous les actes de la vie courante, comme pour les démences séniles. La vie vaut-elle la peine d'être vécue avec une qualité de vie aussi réduite ? En l'exposant ainsi, nous tendons à exprimer une réponse négative. Mais il faut se mettre à la place de la personne qui est dans cette situation pour pouvoir vraiment y répondre Puisque les gens vivent de plus en plus longtemps, il faudrait alors aussi reculer l'âge de la retraite, afin qu'une bonne proportion refasse surface. [...]
[...] Avant de lancer le débat, il faut distinguer deux catégories de prélèvement d'embryons et donc deux problèmes totalement divergents : le cas des embryons surnuméraires, non réimplantés, lors de la fécondation in vitro et dont la destinée est d'être détruit au bout d'un certain laps de temps et l'encouragement, en cas de pénurie, de donneurs rétribués. Si les greffes de neurones viennent d'avortements volontaires, il est normal d'utiliser des fœtus qui sont condamnés. Ce serait du gaspillage que de laisser "partir" une chance pour la recherche. [...]
[...] Ce qui a entraîné l'essor des prothèses est le problème que posaient les greffes d'organes humains naturels : ces dernières risquent de favoriser la mort d'un patient pour avoir un donneur, la commercialisation et le trafic d'organes humains pour satisfaire les besoins de riches malades, les mutilations volontaires de donneurs sains contre finances, des meurtres d'enfants ou d'adolescents pour avoir des organes frais. Le manque de donneurs et les problèmes éthiques qui en découlent ont conduit à envisager les prothèses. Nous en exposons leur évolution dans l'histoire 2. Historique L'histoire des prothèses est intimement liée à celle de l'humanité. Les premiers hommes, dès qu'ils eurent adopté la station debout, ont naturellement cherché à conserver cette posture. [...]
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