La mémorisation est habituellement conçue comme un espace dans lequel les souvenirs sont localisés à une adresse définie. Les théories dominantes supposent une mémoire spatiale, organisée et accessible par des processus de récupération contrôlés ou automatiques. La mémoire serait hétérogène à savoir qu'elle possèderait différents systèmes et sous-systèmes indépendants par leurs fonctions et leurs rôles à tenir mais néanmoins en interaction étroite. Malgré les divergences, il est généralement admis 2 types de stockages mnésiques en psychologie cognitive et qui comprennent : le système à court terme permettant le stockage momentané de l'information après sa présentation, le système à long terme qui comprend 4 sous-systèmes (la mémoire procédurale, le système de représentation perceptive, la mémoire sémantique et la mémoire épisodique) On s'intéressera plus particulièrement aux deux derniers sous-systèmes.
[...] Pour ce sui est des troubles de la MCT et de la MLT, dans l'étude de GERSHBERG et SCHIMAMURA en 1995 sur les stratégies d'organisation des patients frontaux dans un rappel libre, ils ont pu mettre en évidence une diminution de l'effet de primauté aussi bien qu'une réduction de l'organisation subjective. En effet, ils observaient un déficit dans le rappel des premiers items et des items centraux lors de leur présentation, ceci venant appuyer leur hypothèse de l'existence d'un déficit des stratégies d'organisations utilisant la mémoire à long terme. Dans des études antérieures, on n'a pas vraiment observé de déficits significatifs de l'effet de récence chez des patients frontaux. [...]
[...] Cette tâche est une comparaison de paires de mots (66 paires) qui se rapproche de celle de Chan et al (1993), à ceci près qu'ils ont utilisé une tâche de comparaison triadique de mots –trois mots sont présentés simultanément au sujet. Pour cette tâche de jugement de similarité, on utilise une planche représentant une échelle en 4 points où pas du tout ressemblant à très ressemblant. Procédure : Dans cette tâche paires de noms d'animaux uniques, donc sans répétition, formées par les 12 noms d'animaux, sont présentées successivement à l'écran. [...]
[...] Dans une étude il est indiqué que la participation frontale est une caractéristique essentielle des patients SK (Mayers et al. 1988). Au test psychométrique évaluant le fonctionnement du lobe frontal, on remarque que les patients SK sont déficitaires notamment à cause de leur persévérance dans une réponse incorrecte, observée dans le test de tri de cartes de Wisconsin (Lhermitte et Signoret 1972). De même, que la faible discrimination temporelle chez les SK avait une origine frontale (Signoret 1982). Actuellement l'existence de troubles de la mémoire fait partie intégrante du syndrome frontal et sont reconnus et distingués de ceux du syndrome amnésique. [...]
[...] Comparée à une tâche perceptive, la tâche sémantique avait activé le gyrus frontal inférieur gauche, plus précisément. Troubles majeurs Les troubles majeurs présentés par les patients atteints consistent en des difficultés anticipation, planification des conduites qui se répercutent dans nombre de comportements et activités sociales (Luria). En particulier, une lésion frontale serait associée à un trouble de l'organisation lors de l'encodage, des opérations de récupération active (récollection) de l'information et la vérification de celle-ci récupérée, ainsi que la mémoire de source qui contribue à la production de fausses reconnaissances chez les patients de lésions d'origine vasculaire affectant le lobe frontal postérieur. [...]
[...] Organisation en mémoire sémantique et épisodique chez des personnes traumatisées crâniennes Introduction La mémorisation est habituellement conçue comme un espace dans lequel les souvenirs sont localisés à une adresse définie. Les théories dominantes supposent une mémoire spatiale, organisée et accessible par de processus de récupération contrôlés ou automatiques. La mémoire serait hétérogène à savoir qu'elle possèderait différents systèmes et sous-systèmes indépendants par leurs fonctions et leurs rôles à tenir mais néanmoins en interaction étroite. Malgré les divergences, il est généralement admis 2 types de stockages mnésiques en psychologie cognitive et qui comprend : le système à court terme permettant le stockage momentané de l'information après sa présentation, le système à long terme qui comprend 4 sous-systèmes (la mémoire procédurale, le système de représentation perceptive, la mémoire sémantique et la mémoire épisodique) On s'intéressera plus particulièrement aux deux derniers sous-systèmes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture