La médecine peut être définie comme la science qui a pour but de procurer ou d'administrer des traitements thérapeutiques à l'homme ou à l'animal pour combattre les maladies qui les affectent et de les prémunir contre ces dernières. Elle étudie pour cela le corps humain pour mieux comprendre les maladies qui proviennent des facteurs biologiques ou génétiques et celles qui proviennent du milieu physique naturel en étudiant le comportement des agents ou des facteurs qui les engendrent. Elles étudient non seulement les pathologies qui affectent les êtres humains, mais aussi celles qui affectent les animaux. Elle joue un rôle important dans la protection de la santé publique des populations et pour la survie des espèces animales (médecine vétérinaire). Elle agit considérablement sur l'élévation du niveau de vie des populations et sur l'accroissement de l'espérance de vie.
[...] Ces filières médicales permettent aux étudiants et aux chercheurs d'avoir la possibilité de bénéficier des revenus publics et privés en se faisant payer à la fois par les institutions publiques (hôpitaux publics, établissements publics de recherche médicale, etc.) et par les cabinets médicaux privés sur la base des prestations de service médical fournies. Elles ont pour effet de générer des ressources financières considérables au profit des médecins qui y sont spécialisés ou qui y exercent leur profession et de travestir en partie les missions de la médecine en la soumettant à l'influence du secteur marchand. Les filières médicales comme la rhumatologie, l'immunologie, l'oto-rhino laryngologie, etc . Sont de plus en plus délaissées ou abandonnées en raison de leur faible intérêt économique ou de leur faible connexion avec le monde économique marchand. [...]
[...] Elles ont un grand intérêt scientifique, mais un faible intérêt économique. Elles concernent en d'autres termes le traitement des pathologies qui affectent certes une grande partie de la population, mais qui, cependant, n'incarne pas une grande partie de la consommation médicale reconnue . L'attraction des étudiants et du plus grand nombre de chercheurs est faible à cause de l'influence de la mondialisation. La mondialisation influence à l'heure actuelle le choix des étudiants portant sur leur formation académique sur le plan médical ainsi que les travaux de recherche effectués par les chercheurs en médecine. [...]
[...] La médecine se pratique différemment selon les lieux ou les secteurs de la société comme les entreprises, les clubs sportifs et bien d'autres secteurs de la société. La mondialisation pousse la médecine à choisir les secteurs sociaux dans lesquels les recherches médicales seront plus approfondies que dans d'autres en raison des intérêts économiques attachés à chaque secteur d'activité. La montée des médecines particulières comme la médecine du travail, la médecine sportive, ou la médecine aérospatiale ne signifie ou n'entraîne pas l'application des thérapies médicales différentes de celles de la médecine générale réservée aux citoyens ordinaires, mais permet de mettre plus de moyens scientifiques ou médicaux à la disposition de certaines structures sociales par rapport à d'autres. [...]
[...] La protection de la santé publique reste la principale préoccupation de la médecine, mais celle-ci se trouve de plus en plus divisée ou partagée entre plusieurs formes de santé publique. La santé publique des populations à fort pouvoir d'achat s'oppose avec celle des populations à faible pouvoir d'achat par la conduite actuelle des travaux de recherche médicale et de l'orientation scientifique des étudiants en médecine. La médecine ne semble plus chercher à protéger davantage la santé publique de la population prise dans sa globalité, mais dans sa singularité. [...]
[...] Les personnes qui les consultent peuvent aussi être appelées patients, mais sont aussi des clients au sens économique du mot. L'exemple de la chirurgie et des autres disciplines dont les missions de travail et les travaux de recherche médicale consistent à rechercher à la fois la protection de la santé publique et la jouissance des avantages économiques montre à suffisance l'influence de la mondialisation sur les finalités de la médecine. Conclusion La connexion de la médecine à la mondialisation n'est pas une mauvaise chose en soi, car la médecine doit aussi prendre en compte l'évolution des moeurs sociales et elle ne doit pas être en déphasage avec la société. [...]
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