En France, 5 à 10 % des malades hospitalisés acquièrent une infection n'étant pas présente ou en incubation à leur admission à l'hôpital. Ces infections hospitalières ou nosocomiales sont dues à l'acquisition par les patients de germes apportés par l'environnement ou les autres patients ou au développement d'infections par les patients à partir de leurs propres germes. Ce risque a toujours existé et s'est accru avec l'évolution des pratiques de soins plus efficaces mais plus invasives (ponctions, intervention chirurgicale…) et la prise en charge de malades de plus en plus graves et plus vulnérables à l'infection (séjour en réanimation, maladies cancéreuses,…). Ces infections ne sont cependant pas une fatalité ou “ le prix à payer ” du progrès médical car en partie évitables. La lutte contre les infections nosocomiales et la réduction de leur fréquence sont une priorité de santé publique et un objectif d'établissement. Ces problèmes découverts dans les années 1980 entraînent aujourd'hui 10000 morts par an, et donc une mortalité et une morbidité ayants une part importante dans les décès successifs à des hospitalisations. Pour mieux organiser et planifier les actions menées, différents acteurs aident à lutter contre ces maladies.
[...] De plus, les cadres infirmiers devront évaluer la conformité de chaque grand nettoyage réalisé par les A.S.H. au travers d'une grille multicritères. La démarche entreprise semble surprenante face aux observations constatées. En effet, le personnel de l'hôpital est habitué à l'autonomie et à la responsabilisation. Avec ces nouveaux protocoles, ils perdent leurs acquis. Leur intérêt est donc d'obtenir des résultats positifs pour que le projet prenne fin et qu'ils retrouvent leur liberté Le risque est que cet intérêt personnel aille à l'encontre de l'intérêt professionnel qui doit pousser le personnel à être attentif aux protocoles sanitaires. [...]
[...] La première, administrative et non professionnelle, l'autre charismatique, professionnelle et médicale. L'hôpital est donc un terrain où professionnels et non-professionnels interagissent Un centre opérationnel sujet à des jeux de pouvoir Crozier et Friedberg[6] définissent le pouvoir de la façon suivante : Le pouvoir de A sur B correspond à la possibilité pour A d'obtenir que dans sa négociation avec les termes de l'échange lui soient favorables Dans l'univers hospitalier, les médecins exercent un pouvoir hiérarchique leur permettant de jouer sur les règles. [...]
[...] On retrouve parmi ces mesures l'instauration de la nouvelle gouvernance hospitalière, avec l'amélioration de la concertation direction/médecins dans la prise de décision stratégique ainsi que le développement de la souplesse de fonctionnement et de la responsabilité médico-économique des services (création des pôles d'activité). Depuis le 13 février 2007, succède au plan hôpital 2007, le plan hôpital 2012 annoncé par le ministre de la Santé, Monsieur Xavier Bertrand. Celui-ci garantit la poursuite de cette dynamique, sans rupture. Son financement, à hauteur de 10 milliards d'euros, est d'ores et déjà intégré dans le projet de l'objectif national des dépenses de l'assurance maladie pour 2008. [...]
[...] L'idée est ici de déterminer les points de convergence entre actants. 1er moment : Identification des acteurs clés et de leur capacité à être traduits ou au contraire à jouer un rôle de traducteur. 2ème moment : Analyse des lieux de résistance au changement, de la capacité à être un acteur du changement et identification des objets pouvant constituer le support de compromis. 3ème moment : Quelles sont les traductions à opérer ? C'est-à-dire, quels sont les glissements à opérer pour modifier le système d'action concret pour lui donner un potentiel de convergence plus important. [...]
[...] Contexte du Centre Hospitalier Général X Dans ce domaine, le risque zéro n'existe pas, mais tout doit être fait pour que les taux d'infections nosocomiales soient les plus bas possible. C'est pourquoi le Centre Hospitalier Général X veut développer un programme d'actions et de surveillance afin de diminuer les risques. L'hygiène et la prévention des infections feront partie des indicateurs de qualité et d'accréditation dans un futur proche. Il y a tout lieu de penser que le Centre Hospitalier Général X et ses patients soient bénéficiaires de cette démarche d'amélioration de la qualité des soins. [...]
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