Après avoir vu ce qu'est l'hypnose : " état de transe proche du sommeil provoqué par la suggestion ou l'auto-suggestion, et pendant lequel on peut imprimer certaines attitudes qui seront exécutées plus tard (état post-hypnotique). ", nous verrons plus particulièrement la pratique de l'hypnose en gynéco-obstétrique.
[...] En 1885, Sigmund Freud, est passionné d'Hypnose. Auteur avec le Dr Breuer d'un livre sur l'Hypnose, il fonde sa compréhension, révolutionnaire pour l'époque, des processus psychiques (notion d'Inconscient). Il achèvera sa formation en Hypnose à Nancy avec Bernheim, en 1889, mais ne maîtrisera jamais vraiment la technique, qu'il abandonnera (à l'époque trop autoritaire, et ne correspondant plus à ses recherches). Toutefois, il enverra toute sa vie les patients ayant besoin d'une thérapie plus que d'une analyse à ses collègues hypno thérapeutes. [...]
[...] Erickson la mémoire d'un pionnier, d'un découvreur sans qui rien n'aurait été possible. La relation thérapeutique et le statut du corps lors de l'hypnose « L'hypnose offre tant au patient qu'au thérapeute un accès aisé à l'esprit inconscient du patient. » Milton Erickson Lors de l'hypnose, le thérapeute recherche un lien avec son patient. L'hypnotiseur cherche à isoler son patient et il essaye de lui faire percevoir des sensations inhabituelles dans un climat de confiance afin de contourner les résistances et les barrières des acquis culturels et sociaux. [...]
[...] La transe hypnotique s'obtient à partir de diverses techniques. En effet cela peut se faire par la fixation visuelle d'un objet lumineux ou non, par l'utilisation d'un instrument à pendule ou le plus souvent par de simples suggestions verbales qui proposent au patient de se détendre, de se relaxer en fixant son attention sur différentes parties de son corps. Le but est d'obtenir une dissociation entre l'esprit et le corps ; le ton de la voix accompagne la détente, ce qui permet d'approfondir la transe : le sujet entre de plus en plus en lui-même. [...]
[...] Usages médicaux L'hypnose est utilisée pour traiter un certain nombre de problèmes comportementaux et physiologiques. Elle peut atténuer des douleurs dorsales ou celles résultant de brûlures ou d'un cancer. Des obstétriciens s'en sont servis comme analgésique lors d'accouchements dirigés. Certaines affections du comportement, telles que le tabagisme, la boulimie et l'insomnie, trouvent une aide et parfois une solution grâce à l'hypnose. Néanmoins, la majorité des psychiatres pense qu'une maladie purement psychiatrique se traite mieux lorsque le patient se trouve dans un état de conscience normal. [...]
[...] L'Hypnose en gynéco-obstétrique Des obstétriciens se servent de l'hypnose comme analgésique lors d'accouchements dirigés. Les effets bénéfiques de l'hypnose sur la douleur de l'accouchement, ainsi que sur le rythme des contractions, sont connus depuis plus d'un siècle. L'action hypnotique peut avoir lieu pendant la préparation et pendant l'accouchement lui-même, ou seulement dans la période préparatoire, auquel cas la femme accouche à l'état de veille mais sous l'effet analgésique de la suggestion post-hypnotique. Pendant la grossesse, l'hypnose peut contribuer à réduire petit à petit l'anxiété vis-à-vis de l'accouchement et ainsi créer un climat de confiance pouvant faciliter le travail et l'accouchement. [...]
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