La grippe aviaire, provoquée par une souche A du virus de la grippe, est une maladie infectieuse affectant les oiseaux. On connaît 15 sous-types de virus grippal chez les oiseaux. Il y a donc un vaste réservoir de virus pouvant potentiellement circuler dans les populations aviaires. Les virus à l'origine des épidémies de virus grippaux A sont les sous-types H5 et H7.
Le risque de contamination existe lors de contact fréquents avec les oiseaux infectés. La transmission se fait par voie respiratoire (inhalation de poussière de fientes ou de sécrétions respiratoires), par les yeux (contact des poussières). Les mains doivent être bien lavées car elles peuvent transmettre la maladie en touchant les voies respiratoires ou les yeux.
[...] Dans un premier temps, les spicules H se lient à une molécule à la surface de la cellule : l'acide sialique. Ce couplage utilise une technique classique dans le monde du vivant : le système clef-serrure. Quand deux molécules de formes complémentaires s'associent, elles déclenchent un signal qui actionne à son tour une cascade d'événements. Cette étreinte entre la protéine H et l'acide sialique va être fatale pour la cellule. Les deux membranes fusionnent et la cellule donne au virus l'autorisation d'entrée dans le sanctuaire. Une fois dans la place, H5N1 libère son ARN. [...]
[...] Il y a eu ainsi 18 cas humains, dont 6 mortels. Selon un rapport de l'OMS Historiquement, les infections humaines par les virus grippaux aviaires sont extrêmement rares, et la plupart de ces virus n'ont provoqué que des pathologies bénignes chez l'homme, se manifestant souvent par une conjonctivite virale, suivie de la guérison complète. Plus récemment, aux Pays-Bas en 2003, un vétérinaire a été tué par le virus et plusieurs cas humains furent détectés, mais n'entrainèrent pas la mort. Enfin en février 2003, Hong Kong fut de nouveau touché par le virus qui se propagea en Corée, au Vietnam, en Thaïlande et dans d'autre pays d'Asie du Sud-est. [...]
[...] Ces antennes de communication signent aussi son identité. Comme tous les virus, H5N1 n'a qu'une ambition dans sa vie : assurer sa descendance. Livré à lui-même, il est incapable de fabriquer les briques chimiques dont il a besoin pour fabriquer ses clones. Il doit donc trouver un sous-traitant pour produire à sa place des clones par milliers. Une seule stratégie est possible : parasiter une cellule vivante et détourner l'extraordinaire efficacité de l'usine cellulaire. La prise de pouvoir se déroule en 3 étapes principales. [...]
[...] Les mains doivent être bien lavées, car elles peuvent transmettre la maladie en touchant les voies respiratoires ou les yeux. I. Origine de la maladie La grippe aviaire a été identifiée pour la première fois en Italie en 1878. À l'époque, elle fut considérée comme une maladie grave du poulet et on ne pensait pas encore que le virus puisse être dans le futur à l'origine d'une épidémie voire d'une pandémie. Mais depuis sa découverte, le virus s'est propagé et survient aujourd'hui dans le monde entier. [...]
[...] Notre opinion est qu'il faut dédramatiser. Les personnes qui ont été touchées par le virus de la grippe aviaire l'ont été dans des pays qui n'ont pas la même condition de vie que nous occidentaux. De plus, il est important de rappeler que le virus de la grippe aviaire ne survit pas à une température supérieure à 70 La cuisson, dans des pays où l'on ne mange pas de viande de volaille crue, permet de tuer le virus. Plus scientifiquement, on peut faire le parallèle entre la propagation du virus de la grippe aviaire et la migration des oiseaux. [...]
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