Une brûlure est la conséquence d'un contact entre les tissus et une source d'énergie calorique comme une flamme, un liquide ou un solide chaud, une radiation ou l'électricité. Des substances chimiques basiques ou acides peuvent aussi provoquer des lésions analogues. Les organes internes sont parfois atteints. Par exemple, le pharynx ou l'œsophage lors de l'absorption d'un liquide brûlant, ou la trachée sous l'action de gaz inflammables.
Bien que les campagnes de prévention en aient diminué l'incidence, la brûlure reste un traumatisme fréquent dans les pays industrialisés et un problème majeur de santé publique dans les pays en voie de développement. Toutes gravités confondues, en France 200 000 personnes environ se brûlent chaque année, ces accidents entraînent 10 000 hospitalisations dont 3 500 dans les centres spécialisés.
[...] Une brûlure grave va fréquemment provoquer un collapsus cardiovasculaire, ce qui se verra par une pâleur intense de la peau (notamment au niveau des lèvres et des paupières pour les personnes ayant une peau sombre), un pouls rapide et filant, et une sensation de soif. Dans ce cas, et systématiquement en cas de brûlure interne ou électrique, il faut mettre la personne sous inhalation de dioxygène (débit de 15 L/min sur un adulte L/min sur un nourrisson). Le bilan transmis à l'hôpital devra décrire la brûlure de la manière la plus précise possible (aspect, étendue). [...]
[...] Les organes internes sont parfois atteints. Par exemple, le pharynx ou l'œsophage lors de l'absorption d'un liquide brûlant, ou la trachée sous l'action de gaz inflammables. Bien que les campagnes de prévention en aient diminué l'incidence, la brûlure reste un traumatisme fréquent dans les pays industrialisés et un problème majeur de santé publique dans les pays en voie de développement. Toutes gravités confondues, en France personnes environ se brûlent chaque année, ces accidents entraînent hospitalisations dont dans les centres spécialisés. [...]
[...] 2ème degré : La brûlure du deuxième degré superficielle est caractérisée par des bulles (ou cloques, ou phlyctènes) qui apparaissent, soit immédiatement, soit dans les heures suivant la brûlure. Elles sont remplies d'un liquide transparent. Elles sont entourées d'une zone rouge (érythème). Cette rougeur blanchit quand on appuie dessus avec le doigt (ce qui signifie que les vaisseaux sanguins fonctionnent normalement). Brûlure du second degré : rougeur et phlyctène Les cloques peuvent se rompre après la phase de brûlure (sous l'effet du frottement, par écrasement . [...]
[...] Dans ce but les fibroblastes produisent en premier lieu des cellules qui serviront de moule à l'élaboration des fibres collagènes du tissu conjonctif Phase de différenciation. Entre le 6ème et le l0ème jour en moyenne, commence la maturation des fibres collagènes. La plaie se rétracte sous l'influence de cellules particulières . En s'appauvrissant progressivement en eau et en contenant de moins en moins de vaisseaux. Il se transforme en tissu cicatriciel qui, à son tour, favorisera la rétraction cicatricielle. Une cicatrisation dite normale est totalement terminée lorsqu'aucune des différentes phases n'est encore active. Il existe des délais pour ce genre de cicatrisation. [...]
[...] De ce fait, le traitement et les soins d'une plaie ne se laisseront jamais schématiser. Même en présence de lésions identiques, le déroulement du processus de cicatrisation pourra se dérouler de façon totalement différente chez des personnes différentes. La cicatrisation d'une plaie se déroule en trois phases : exsudative, proliférative et de différentiation. Chacune de ces phases est caractérisée par des activités cellulaires spécifiques qui font progresser le processus de réparation selon des séquences chronologiques précises, mais imbriquées les unes dans les autres Phase exsudative. [...]
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