La première question que l'on s'était posée était : « existe-t-il une relation entre une zone anatomique du cerveau et la dépendance à la cigarette ? » Dès qu'on a commencé nos recherches, sur internet, dans des revues scientifiques, dans des livres… on s'est vite rendu compte qu'il y avait déjà une orientation vis-à-vis de cette zone anatomique du cerveau qui est l'insula. Nous n'avons pas trouvé d'études récentes présentant une relation entre une autre zone anatomique du cerveau et l'addiction à la cigarette. Mais des images fonctionnelles (IRM) du cerveau de sujets exposés à des drogues montrent une activation de plusieurs zones du cortex (comme le système limbique avec l'hypothalamus, l'hippocampe, l'amygdale), c'est l'insula qui a retenu l'attention de chercheurs car elle est mise en jeu lors des émotions conscientes. Lorsque cette zone présente une forte activité lors d'une tâche simple (prise de décision), chez des toxicomanes, ils ont un risque plus élevé de rechutes.
De plus un article : « Damage to the Insula Disrupts Addiction to Cigarette Smocking » publié dans la revue Science, volume 315, nº 531, en 2007, présentait une expérience intéressante du fait de son accessibilité, et des critiques qu'on pouvait en faire, sur l'insula.
Notre problématique est donc désormais : « Existe-t-il une relation entre l'addiction à la cigarette et le cortex insulaire ? »
[...] Existe-t-il une relation entre l'addiction à la cigarette et le cortex insulaire ? Dire pourquoi on a choisi cette question ? La première question que l'on s'était posée était : existe-t-il une relation entre une zone anatomique du cerveau et la dépendance à la cigarette ? Dès qu'on a commencé nos recherches, sur internet, dans des revues scientifiques, dans des livres on s'est vite rendu compte qu'il y avait déjà une orientation vis-à-vis de cette zone anatomique du cerveau qui est l'insula. [...]
[...] Quels types de cigarettes ? On suppose que ce sont des cigarettes avec des composants standards (car il n'y pas de précision sur cet élément). Nous allons donc définir les composants principaux des cigarettes standard et nous considérons que ces constituants sont communs à n'importe quel type de cigarette : La fumée comprend deux phases : l'une gazeuse, l'autre particulaire. La première est composée de Monoxyde de Carbone d'Azote, d'Hydrocarbures, de Benzène, de Toluène, d'Acroleïne et de nombreux autres irritants. [...]
[...] Substance organique azotée et basique tirée de végétaux. [...]
[...] C'est une expérience d'Antoine Bechara & collaborateurs faisant partie de structures de recherches très spécifiques comme division cognitive Neuroscience, department of Neurology Ce sont des neurobiologistes américains, des experts en neurosciences cognitives, de l'université de l'Iowa et de Californie. À la suite d'une observation : un homme, gros fumeur (plus de 40 cigarettes par jour), a subi une attaque cérébrale (AVC). Cet homme a subitement cessé de ressentir l'envie de fumer après son accident, qui avait endommagé l'insula. Cette constatation les amena à se poser la question suivante : l'insula est-elle nécessaire au maintien de l'addiction au tabac ? [...]
[...] Dans le groupe témoin de l'expérience (cerveau lésé, mais insula non touchée), il y a 2 fois plus de personnes qui n'ont pas réussi à arrêter de fumer que dans le groupe où le cerveau était lésé à l'insula. Ceci constitue la preuve qu'une autre zone du cerveau n'induit pas forcément un arrêt à la dépendance à la cigarette. On ne peut pas dire que cette expérience est généralisable à la population, car elle n'a été expérimentée que sur 69 sujets. Mais elle ouvre des portes pour des recherches plus poussées concernant l'insula et sa fonction de dépendance. Par exemple des médicaments ou des molécules ciblant cette petite zone du cerveau qui aideraient les fumeurs voulant arrêter. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture