Exercice d'évaluation écrite au Diplôme d'État Infirmier

Thèmes abordés

Paternalisme médical, rôle du médecin, bien-être du patient, système de santé, transparence des pratiques, qualifications du personnel, crise de défiance, scandales sanitaires, principe d'autonomie, consentement éclairé, responsabilité juridique, processus de littératie, éducation sanitaire

Résumé du document

Texte avec questions et consignes pour préparer l'épreuve écrite du DE Infirmier

Extraits

[...] C'est pourquoi d'objet, il doit devenir sujet puisqu'il est également acteur. L'expérience du patient est essentielle pour le soutenir dans son rétablissement. Le principe d'autonomie du patient est la liberté et la capacité du patient de décider des questions relatives à sa santé. Elle s'exprime dans le respect de la capacité décisionnelle des patients et propose de tenir compte de leurs préférences en matière de santé concernant leur personne. Il est important d'obtenir un vrai consentement éclairé, fondé sur le respect de la décision dûment fondée des patients, de manière à ce que le processus et sa documentation ou son enregistrement aient le même sens et le même objectif. [...]

[...] Exercice d'évaluation écrite au DE Infirmier I. Texte, questions et consignes II. Réponse question 1 En suivant la pensée de l'auteur, le paternalisme médical semble aujourd'hui atteindre ses limites. À l'origine, c'est une doctrine qui s'appuie sur la mission du médecin pour légitimer son action sur un patient dont le consentement n'est pas forcément pertinent et utilisé comme référence pour poursuivre le processus. La prise de décision est donc unilatérale et consacre le rôle du médecin comme seul acteur compétent et le mieux placé pour retrouver le bien-être du patient ainsi que réduire le patient à un individu incapable de comprendre les enjeux et de déterminer le meilleur choix. [...]

[...] Pour que ce phénomène se produise, un ensemble de facteurs doit être présent. En premier lieu, l'individu doit avoir accès à des informations de qualité, vérifiées et suffisantes fournies par le personnel médical, et en second lieu, être en mesure d'assister à des processus de littératie en santé, toujours guidés par le système de santé et par des professionnels de la santé. Ils doivent établir une relation plus ouverte, de plus grande confiance, afin que les doutes, les peurs et les insécurités du patient disparaissent progressivement et qu'une communication régulière et constructive s'établisse. [...]

[...] Réponse question 3 Ma situation correspond à celle d'une observation. Il s'agit d'une patiente adulte tétraplégique qui a des douleurs et des paralysies cérébrales. D'ordinaire, elle a besoin de l'aide d'une autre personne, mais essaie tant bien que mal d'acquérir son autonomie. Malgré une douleur récurrente à l'épaule, le personnel a refusé de lui venir en aide pour l'aider à se déshabiller, car il considérait que cela faisait aussi partie de son autonomie qu'elle puisse réaliser ce geste elle-même. Face à cette situation alarmante, je me suis longtemps demandé pourquoi ces professionnels qui exercent depuis un moment ne sont pas aussi interpellés que moi et n'ont pas été dérangés par la situation. [...]

[...] En outre, une crise de défiance semble s'installer avec le personnel médical marqué par des scandales sanitaires ou sociaux fragilisant l'écosystème social et local. III. Réponse question 2 On peut notamment parler du changement de statut du patient en tant qu'« objet de soins » à « sujet de soins » en parallèle avec le texte étudié. En effet, être un objet sans avoir son mot à dire est particulièrement inconfortable et infantilisant. Dépendant, il peut ne pas supporter le traitement et cela risque d'handicaper le processus de guérison. [...]