Fiche pour mieux comprendre l'euthanasie. De quoi s'agit-il ? Pourquoi en arriver à cette extrémité et comment ? Quels sont les arguments pour et contre ? Que faire pour éviter de recourir à l'euthanasie ? Qu'en est-il dans les autres pays ?
[...] Le souhait de mort est parfois verbalisé : c'est la demande d'euthanasie. Selon la plupart des témoignages, les demandes qui sont le fait du malade lui-même sont plutôt rares et peuvent changer au cours de l'évolution de la maladie. Les demandes émanent généralement de membres de la famille ou des équipes soignantes. - demande des patients : Le patient souhaite ne pas prolonger sa vie inutilement face à une maladie incurable et douloureuse. On veut mourir pour éviter de mourir. [...]
[...] Il ne revient donc pas à l'Homme de décider de son terme. Toute maladie ou souffrance est la volonté du divin. Proposer, donner ou se donner la mort n'est donc pas acceptable. Cependant, les malades peuvent avoir le droit d'être soulagés de leurs douleurs. Chez les protestants, la vie n'est pas aussi sacrée mais les Églises protestantes ne se sont pas encore prononcées de façon massive sur la question de l'euthanasie. Pour les adeptes du bouddhisme, l'euthanasie est une mort survenue alors que l'âme n'est pas dans un état serein. [...]
[...] Enfin, il peut s'agir de faire mourir une personne définitivement handicapée physiquement ou mentalement, en jugeant que sa vie est inintéressante pour elle ou pour répondre à des préoccupations d'eugénisme, de sélection ou de moyens. Dès lors, on peut définir une euthanasie passive et une euthanasie active L'euthanasie passive désigne l'abstention de tous soins vitaux dans l'intention délibérée d'écourter la vie. L'euthanasie active est assimilée à l'administration d'un produit toxique qui entraîne la mort en quelques minutes. Le terme a donc de multiples significations. La confusion se perpétue entre la définition étymologique de mort douce et le second sens qui est l'acte de donner la mort dans le but d'épargner des souffrances. [...]
[...] Les progrès à faire pour éviter l'euthanasie ( améliorer la communication Elle est en effet trop souvent négligée. Qu'il s'agisse de la communication entre les patients et leur médecin ou de celle entre les équipes et les services. La constitution de lieux d'échanges, de groupes de parole ont en effet prouvé leur efficacité : dans les établissements où les discussions entre les équipes soignantes sont suivies et productives, il s'est avéré qu'il y avait moins de demandes d'actes euthanasiques. Il ne faut pas oublier également qu'une équipe d psychologues est plus que nécessaire afin d'encadrer les soignants. [...]
[...] Ainsi, ils ne sont pas une gêne. Pour Francis Bacon, philosophe anglais (1561-1626), l'euthanasie est une affaire médicale : Les médecins devraient à la fois perfectionner leur art et apporter secours pour faciliter et adoucir l'agonie et les souffrances de la mort Vers la fin du XIXe siècle, des théories hygiénistes émergent. Des médecins, philosophes et psychiatres européens désirent stériliser, voire exterminer les personnes supposées véhiculer des gênes néfastes pour l'humanité. Dans l'Allemagne nazie, on a appliqué cette théorie aux malades mentaux, enfant malformés, épileptiques Leur vie était considérée comme inutile puisque non productive. [...]
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