C'est une étude qui nous permettra de comprendre le concept de régulation en physiologie, le concept d'ajustement, de régulation de paramètres physiologiques variables. Ici, on veut réguler la pression artérielle et le volume sanguin afin de maintenir un état d'équilibre dynamique au sein de l'organisme : une régulation qui vise à maintenir une stabilité relative au milieu intérieur.
La survie des cellules dépend du milieu intérieur et des échanges que font ces cellules avec le milieu intérieur. L'homéostasie est la base de la physiologie, elle repose sur le prélèvement continuel de matériaux essentiels de l'environnement (O2 + nutriment), sur l'apport de ces matériaux aux cellules de l'organisme, et sur l'élimination continuelle des déchets. Elle dépend aussi du transport des hormones qui sont des messagers chimiques régulateurs, de leur lieu de production à leur lieu d'action.
[...] On prélève une ébauche cardiaque avant l'intervention des fibres. Les cellules battent déjà : pas d'intervention nerveuse. Prélèvement de fibres embryonnaires au niveau du sinus et du ventricule d'un cœur de grenouille. Les cellules du sinus battent à leur rythme ainsi que les cellules du ventricule. On mélange alors les cellules : les cellules battent au même rythme. Par conductibilité, le rythme rapide du sinus est donné au ventricule. Chez les mammifères, l'évolution des cellules se fait de deux façons : Le tissu nodal : cellules indifférenciées et faiblement striées. [...]
[...] Le contenu de l'oreillette est vidé dans le ventricule après la systole : baisse de la pression. Puis le tracé s'élève lentement, car il y a du sang qui arrive en permanence dans les oreillettes apporté par les veines caves ou les veines pulmonaires. Cette augmentation de pression va rechuter à 0 lors de l'ouverture des valvules auriculo- ventriculaires jusqu'à la prochaine contraction auriculaire. Rmq : la quantité de sang contenu dans les ventricules juste avant la systole = volume télédiastolique. [...]
[...] Entrée rapide des ions sodium puis entrée lente des ions calcium puis d'ions potassium. La résistance à l'entrée des ions sodium baisse. Le phénomène mécanique dure aussi longtemps que le phénomène électrique : le cœur est intétanisable. Lorsque les électrodes sont transmembranaires : une à l'extérieur, une à l'intérieur . Quand les électrodes sont à l'extérieur de la cellule, on peut observer les ondes et T : ECG. - Enregistrement ECG. Principe : le myocarde en se contractant et en se relâchant est le siège d'une succession de dépolarisation / dépolarisation = siège d'une activité électrique globale que l'on peut mettre en évidence par des expériences : porte galvanoscopique. [...]
[...] Analyse de l'électrocardiogramme. Le tracé est caractérisé par trois accidents : Onde P : dépolarisation auriculaire : dépolarisation qui se propage du nœud sinusal à travers le myocarde des deux oreillettes. Précède de 0,1s la contraction des oreillettes. Complexe QRS : dépolarisation ventriculaire, ce complexe survient 0,1 à 0,2 s plus tard, propagation de l'onde électrique à travers les ventricules. Onde T : repolarisation ventriculaire qui se produit juste avant le début de la décontraction des ventricules. Cette onde T est plus étendue et plus petite que le complexe QRS. [...]
[...] L'ECG qui permet de vérifier un bon fonctionnement, un mauvais fonctionnement se traduit par des troubles de la conduction. Anomalies mises en évidence par l'ECG : Blocs cardiaques : - bloc sino auriculaire caractérisé par une absence d'onde P. Dans ce cas, on voit que le rythme cardiaque est plus lent, le nœud de Keith et Flack n'est pas fonctionnel, les oreillettes ne se contractent pas. Le nœud d'Achoff Tawara prend le relais. - Bloc auriculo-ventriculaire : interruption de l'influx au niveau du nœud d'Achoff Tawara qui devrait prendre le relais. [...]
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