A la fin du XIXe, la phtisie était un véritable fléau. Face à cela, les établissements de lutte contre la tuberculose n'étaient qu'une partie de l'important dispositif de lutte qui s'est progressivement mis en place au début du XXe. Il a fallu dans un premier temps que les pionniers réussissent à convaincre les autorités qu'il fallait agir, puis que l'on trouve comment agir. Mais devant une réelle incapacité à soigner la maladie (que ce soit les médecins indépendants ou ceux des sanatoriums), on se tourna « naturellement » vers la prévention.
Dans ce travail, j'ai donc non seulement essayé d'analyser le fonctionnement des sanatoriums, mais j'ai aussi parlé de prévention (ce qui revient à faire le tour des facteurs favorisant la maladie) et des acteurs de la lutte. Sans oublier un bref résumé sur la tuberculose et son histoire.
Dans les sources consultées, il était presque essentiellement question de lutte contre la tuberculose dans le canton de Vaud. Par manque de temps, je n'ai pas eu l'occasion d'étoffer la bibliographie. Je me suis donc contenté de parler de ce canton.
[...] on y pratiquait des activités de plein air et on y donnait des notions d'hygiène élémentaires.[65] Les cures d'air Elles sont prévues pour l'accueil de jour des petits citadins (parfois des adultes). Toutes les sections urbaines de la LVT ont leur cure d'air. La première date de 1911 à Sauvabelin, elle pouvait accueillir 100 à 200 enfants. Sa création fut possible grâce à une aide financière de Charlotte Olivier.[66] Les colonies Elles sont organisées par les sections de la LVT. [...]
[...] d'en bas p.77 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena, L'âge d'or de la ligue vaudoise contre la tuberculose, Université de Genève, mémoire de licence p.73 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena, L'âge d'or de la ligue vaudoise contre la tuberculose, Université de Genève, mémoire de licence pp.49-50 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena, L'âge d'or de la ligue vaudoise contre la tuberculose, Université de Genève, mémoire de licence p.51 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena, L'âge d'or de la ligue vaudoise contre la tuberculose, Université de Genève, mémoire de licence p.52 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena (dir.), Air pur, eau claire, préservatif. Tuberculose, alcoolisme, sida : une histoire comparée de la prévention, Lausanne, Ed. d'en bas p.59 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena (dir.), Air pur, eau claire, préservatif. Tuberculose, alcoolisme, sida : une histoire comparée de la prévention, Lausanne, Ed. d'en bas p.59 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena, L'âge d'or de la ligue vaudoise contre la tuberculose, Université de Genève, mémoire de licence p.60 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena (dir.), Air pur, eau claire, préservatif. [...]
[...] Rollier pense [ ] tirer parti des différents facteurs bénéfiques du soleil : pouvoir désinfectant, cicatrisant, stimulant des tissus et de la circulation. Il créa sa première clinique importante, Les Frênes, en 1909 et la LVT lui confia le premier sanatorium populaire pour tuberculeux chirurgicaux (Belmont) en 1917.[95] On pouvait parler de l' empire Rollier (en 1930, il dirigeait environ 40 sanatoriums).[96] Pourtant, là encore, la place manque. Selon Rollier, il y avait en lits pour 3000 tuberculeux chirurgicaux.[97] Notons qu'avec l'arrivée de l'héliothérapie, on assista à une modification architecturale : avant on ne cherchait que l'aération et l'abri du vent, dorénavant on cherche aussi le soleil.[98] La cure de travail On l'a vu, le manque de réelles occupations et d'activités physiques pouvait être très pesant pour les curistes. [...]
[...] La lutte contre la tuberculose dans le canton de Vaud, Lausanne, Ed. d'en bas p.135 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena (dir.), Air pur, eau claire, préservatif. Tuberculose, alcoolisme, sida : une histoire comparée de la prévention, Lausanne, Ed. d'en bas p.71 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena, L'âge d'or de la ligue vaudoise contre la tuberculose, Université de Genève, mémoire de licence p.145 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena (dir.), Air pur, eau claire, préservatif. Tuberculose, alcoolisme, sida : une histoire comparée de la prévention, Lausanne, Ed. d'en bas p.72 GOTTRAUX-BIANCARDI Elena (dir.), Air pur, eau claire, préservatif. [...]
[...] En 1928, on aboutit enfin à une loi, dont voici les points essentiels : - reconnaissance du travail des œuvres privées - déclaration obligatoire des malades (qui posa des problèmes au niveau des droits de la famille) - prévention (protection de l'enfance, mise en place d'une médecine scolaire, information au public, lutte contre les taudis) - décentralisation (lutte basée sur les structures régionales).[24] En fait, la Confédération laisse le secteur privé s'occuper de la lutte contre la tuberculose, tout en lui donnant des subventions et en reconnaissant son travail. Ce qui fut positif, c'est que la loi ne se bornait pas au plan médical, mais qu'elle tenait compte des facteurs sociaux, éducatifs et préventifs.[25] Pour le négatif, notons que pour ne pas déranger trop de monde la loi devint vague et prudente année après année, projet après projet (surtout en raison des coûts). II. La guerre contre la tuberculose Les acteurs de la lutte Introduction La lutte contre la tuberculose n'est pas toujours allée de soi. [...]
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