On débute par une définition générale de l'épilepsie pour ensuite aborder leurs étiologies de façon assez succincte. Vient ensuite la description clinique des épilepsies d'une façon assez détaillée : il s'agit des crises partielles simples, des crises partielles complexes, des crises généralisées, des états de mal. Enfin, la dernière partie aborde les épilepsies de l'enfant à savoir les convulsions néonatales, les convulsions fébriles, les épilepsies idiopathiques, les épilepsies partielles à paroxysmes rolandiques, et les épilepsies infantiles sévères (encéphalopathies et maladies dégénératives, type syndrome de West). Le tout est complété par un glossaire des termes médicaux pour faciliter la compréhension des lecteurs.
[...] Une épilepsie à la suite de convulsions fébriles graves s'observe dans 3 à 10% des cas Epilepsies idiopathiques Apanage de l'enfance, leur forme d'expression clinique est dépendante de l'âge de survenue. On distingue: Les épilepsie-absences (Petit Mal) des épilepsies de l'enfant d'âge scolaire. Elles seraient plus fréquentes chez les filles et 11-12 ans). Prédisposition génétique hautement probable, des antécédents familiaux sont retrouvés dans 15 à 45% des cas. Rarement isolées, des crises Grand Mal isolées ou associées surviennent dans 40% des cas. Les épilepsies avec crises Grand Mal se manifestent vers la fin de l'enfance (facteur génétique fréquemment rencontré). Les épilepsies partielles idiopathiques. [...]
[...] Tégument : tissu de recouvrement, peau. Tonicité : état particulier de tension permanent et involontaire des tissus vivants, et spécialement du tissu musculaire, sous la dépendance du système nerveux central et périphérique. [...]
[...] Contracture : contraction prolongée et involontaire d'un ou plusieurs muscles sans lésion de la fibre musculaire. Convulsions : contractions involontaires et instantanées, d'un ou plusieurs groupes musculaires ou généralisées à tout le corps. Elles peuvent être toniques ou cloniques. Convulsion clonique ou clonie : convulsion caractérisée par une série de rapides contractions musculaires, plus ou moins régulières, produisant de grands mouvements. Cyanose : coloration bleue des téguments due à l'augmentation, dans le sang capillaire, de l'hémoglobine réduite dont le taux dépasse 5g. par 100ml. [...]
[...] Elles peuvent passer inaperçues. Les absences atypiques en revanche ont un début et une fin progressif, d'une durée variable de 20 à 60 secondes avec des signes associés tels qu'un fléchissement de la tête, du tronc, des clonies asymétriques, des phénomènes végétatifs divers, pâleur, mydriase, perte d'urine, modification respiratoire Les états de mal Variables dans leur durée, les crises épileptiques dépassent rarement quelques minutes. On parle d'état de mal lorsqu'une crise épileptique, quelque soit sa sémiologie, se prolonge ou se répète à des intervalles brefs. [...]
[...] Les crises épileptiques partielles ou généralisées sont rares et surviennent à l'endormissement. La détérioration des fonctions cognitives, qui est constante, est très souvent associée à des troubles du comportement. Le déficit cognitif le plus connu est l'aphasie. Les anomalies EEG sont toujours abondantes. Pendant la veille, il s'agit de décharges paroxystiques de pointes ondes localisées. Pendant le sommeil lent, les pointes ondes se généralisent et deviennent continues, occupant plus de 85% du temps de sommeil. Elles ne s'accompagnent d'aucun phénomène moteur convulsif, mais sont concomitantes de la détérioration des fonctions cognitives. [...]
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