Le paludisme, appelé malaria dans les pays anglo-saxons, est une maladie parasitaire, transmise à l'homme par un moustique, appelé ‘Anophèle'. En effet, lorsque le moustique infecté pique l'homme, il lui transmet un protozoaire*, appelé plasmodium, qui parasite les cellules sanguines de la personne infectée.
Cette maladie n'est pas nouvelle. Des auteurs antiques, comme Hippocrate, l'avait déjà décrite, et en avaient expliqué les symptômes. Depuis, de nombreuses maladies ont été éradiquées, la science a énormément progressé, et l'OMS a même espéré éliminer la maladie, dans les années 1960, en utilisant des insecticides (DDT…). C'est pourquoi, certaines personnes sont surprises d'apprendre que la maladie existe encore, et qu'elle est généralement peu prise au sérieux. Mais pourtant, ces dernières années, cette maladie a connue une recrudescence, malgré les moyens mis en œuvre pour s'en débarrasser, et la malaria est redevenue un fléau pour les pays en voie de développement.
Comment se fait-il que cette vieille maladie continue de contaminer des milliers de personnes ?
Tout d'abord, nous présenterons le paludisme ; puis les causes de la contamination ; et enfin, les traitements appliqués à cette maladie, confrontés aux complications rencontrées face à la maladie.
[...] La prophylaxie contient aussi les produits pharmaceutiques. Ceux servent aussi à amener la guérison des patients, et empêchent pour certains les accès de fièvre palustre ainsi. Il existe trois types de médicaments. D'abord les gamétocytocides, visant à détruire les formes sexuées du plasmodium de l'homme, empêchant alors la transmission des parasites aux moustiques. Il existe aussi les sporonticides, ayant pour but de supprimer les formes hépatiques du sporozoaire, ainsi que les schizonticides, médicaments les plus fréquents, car ce sont les schizontes qui sont les plus dangereux et qui produisent les fièvres paludéennes (les fièvres disparaissent alors). [...]
[...] Anophèle Moustique responsable du paludisme, sachant que seules les moustiques femelles piquent. Il contient des plasmodiums et les transmet à l'homme lorsqu'il le pique. Anoxie Diminution ou interruption de l'apport d'oxygène au niveau des cellules et des tissus. Antigène Toute substance qui, introduite dans l'organisme, est susceptible de susciter une réponse immunitaire spécifique en commandant la formation d'un anticorps. Endémie Persistance habituelle d'une maladie dans une région géographique donnée. Epidémie Apparition et multiplication, dans une région, de cas d'une maladie infectieuse, par contagion interhumaine. Érythrocyte Globule rouge (ou hématie). [...]
[...] Ces cellules sont parasitées lorsque l'individu est atteint de paludisme. Eucaryote Se dit d'une cellule caractérisée par un noyau individualisé par une enveloppe, qui renferme le matériel génétique. Le génome des espèces eucaryotes est réparti entre le noyau et certains organites du cytoplasme. Hématophage : se dit d'un animal mangeur de sang Hémoglobine Pigment protéique contenu dans les globules rouges, conférant à ces derniers leurs fonctions respiratoires. Hémolyse Destruction des globules rouges. Hypertrophie Augmentation pathologique du volume d'un organe ou d'une cellule. [...]
[...] Le type de plasmodium est mis en évidence par des tests d'antigène. En effet comme la plupart des cellules, les plasmodiums présentent des antigènes à leur surface, différents selon l'espèce. II. Moustiques et Plasmodiums A. Le plasmodium chez l'anophèle Les moustiques, et donc les anophèles, ont, selon les espèces, une espérance de vie plus ou moins longue (de 3 à 12 semaines). Ils ne se déplacent pas à plus de 300 mètres de leur lieu de naissance, et ne piquent qu'entre le coucher du soleil et le lever du jour (la nuit). [...]
[...] Enfin, les pays les plus pauvres ont peu de moyens pour prévenir et enrayer la maladie. C'est pourquoi dans ces pays-là, le paludisme s'est développé en endémie*, alors qu'il a été montré que certains habitants, surtout des enfants africains, possèdent une parasitémie (nombre de parasites dans le sang) bien plus élevée à celle enregistrée par des personnes atteintes de paludisme, et sont donc biologiquement atteints, sans toutefois présenter de symptôme. Enfin, le paludisme est censé être une maladie n'étant localisée ni sur les plateaux (les moustiques sont censés vivre uniquement par moins de 1500 mètres d'altitude), ni dans les milieux urbains. [...]
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