La maladie de Parkinson, décrite pour la première fois en 1817 par un médecin anglais dont elle a gardé le nom, est une maladie neurologique. Il s'agit en effet d'une affection dégénérative du système nerveux central.
Cette maladie touche environ 4 millions de personnes, et on la retrouve indifféremment chez les hommes et chez les femmes. Elle débute généralement entre 55 et 65 ans et on estime à environ 10 % le nombre de personnes affectées encore plus jeunes, entre 30 et 50 ans.
L'évolution de la maladie reste irréversible, mais il ne s'agit pas d'une maladie mortelle au sens strict.
[...] Différentes cibles ont été progressivement définies en fonction des symptômes: Le pallidum interne Le noyau ventral intermédiaire du thalamus Le noyau sous-thalamique a. La stimulation chronique du pallidum interne En premier lieu, on observe que la stimulation chronique (figure 21) du pallidum interne est, comme la pallidotomie, d'une efficacité remarquable sur les tremblements (dans 80% des cas) et les dyskinésies. L'effet sur la rigidité est immédiat et important, avec des résultats favorables sur l'akinésie ( 89%). Cependant la pallidotomie bilatérale peut provoquer une altération cognitive et il existe un risque d'effets sur le champ visuel ( 14%). [...]
[...] La rigidité musculaire ou hypertonie extrapyramidale La rigidité musculaire affecte la plupart des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Pour qu'un mouvement soit possible, certains muscles doivent être détendus. Chez les parkinsoniens, ces muscles demeurent raides, ce qui se traduit par une résistance continue et homogène à l'allongement du muscle lorsque l'on imprime des mouvements passifs à un membre, et donc par une résistance au mouvement. Souvent cette résistance cède par à-coups. Enfin le segment de membre mobilisé ne revient pas à la position initiale mais se fixe dans celle qui vient de lui être donnée. [...]
[...] Cependant, les progrès réalisés ne permettent pas encore de comprendre tous les aspects de la maladie. Ainsi, à l'heure actuelle, les recherches se poursuivent selon un modèle expérimental reproductible sur l'animal et proche de la maladie humaine. [...]
[...] L'akinésie et la bradykinésie d. L'instabilité de posture III. LES MOYENS THERAPEUTIQUES DE LA MALADIE Les traitements médicaux a. Traitements pharmacologiques *La Lévo-dopa *Les inhibiteurs enzymatiques *Les agonistes de la dopamine b.Traitements non pharmacologiques Les traitements chirurgicaux a. La stimulation chronique du pallidum interne b. La thalamotomie c. La stimulation cérébrale profonde (SCP) Greffes neuronales et perspectives CONCLUSION En 1996, des chercheurs américains proposaient 5 stades différents: Schéma Di Rocco Stade 0 : pas de signe de la maladie Stade 1 : maladie unilatérale Stade 2 : maladie bilatérale sans trouble de l'équilibre Stade 3 : malade bilatérale légère à modérée: apparition d'une certaine instabilité posturale, mais le malade reste physiquement autonome Stade 4 : handicap sévère: le sujet est toujours capable de marcher ou de se tenir debout sans aide Stade 5 : le malade se déplace en chaise roulante ou est alité sauf s'il est aidé INTRODUCTION *Définition La maladie de Parkinson, décrite pour la première fois en 1817 par un médecin anglais dont elle a gardé le nom, est une maladie neurologique. [...]
[...] Quel est l'effet de la maladie de Parkinson sur la substance noire? Les neurones qui la composent disparaissent progressivement. Dans un premier temps, les neurones restants fonctionnent au maximum de leurs possibilités pour fournir au striatum la quantité suffisante en dopamine. Puis vient le moment où il n'y a plus assez de dopamine pour permettre l'activation adéquate du striatum. Les terminaisons présynaptiques de la voie nigro- striatale sont devenues éparses au sein du striatum, alors que les récepteurs dopaminergiques situés eux sur le deuxième neurone, récepteur, restent normaux. [...]
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