L'usage des drogues remonte à l'aube des temps. Elles servaient à certains rituels, à marquer la hiérarchie sociale mais aussi à modifier les rapports entre individus. A cet usage « traditionnel », une utilisation médicale a été retrouvée.
Mais au cours du XIX ème siècle, la toxicomanie a pris beaucoup d'importance et s'est installée comme phénomène social. C'est véritablement au début des années 1990 que la France a pris conscience du problème engendré par la consommation de produits psychotropes.
De plus, l'enquête menée par l'OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanes) en 1999 montre l'évolution alarmante des consommations depuis 1993. L'usage du cannabis se banalise ; la consommation d'ecstasy, de LSD, de cocaïne est en hausse ; l'alcool a progressé de 10% et le nombre de fumeurs réguliers a augmenté de 12%.
Depuis le début des années 2000, le gouvernement français lance la politique de prévention des risques. Une seule directive : l'information et la consommation.
[...] Il s'agit de la mécanylamine. C'est un antagoniste spécifique des récepteurs nicotiniques du système dopaminergique. La mécanylamine a été testée sur des rats dépendants à la nicotine. Le résultat est une diminution de l'excitabilité du système de récompense, accompagnée de signes somatiques du sevrage : agitation, élévation de la fréquence cardiaque 3. Les Opiacés : héroïne et méthadone Il existe environ 9 techniques d'UROD (Ultra Rapid Opiate Detoxification) ou RODA (Rapid Opioid Detoxification under Anesthesia) qui ont été testée depuis 1980. [...]
[...] C'est pourquoi, lors d'une aide au sevrage, il est important de s'occuper de la psychologie du patient. Malheureusement, pour certaines drogues, il n'existe pas encore de médicaments efficaces. C'est le cas pour la cocaïne par exemple. Cela montre qu'il reste encore des découvertes à réaliser dans ce domaine. Le but est, à l'avenir de pouvoir proposer des traitements de substitution adaptés à chaque drogue mais aussi à chaque personne. De plus, certains médicaments de substitution, comme la méthadone, provoquent eux-mêmes des dépendances. [...]
[...] Cependant, un nouvel espoir est apparu avec l'annonce en 2000 de la création d'un vaccin anti-drogue. Les essais sur les rats sont prometteurs, il ne reste plus qu'à attendre les résultats des essais cliniques. Bibliographie Sciences et Vie n°1006 L'ENCEPHALE Volume XXVII Fascicule 2 Mars Avril 2001 Drogues savoir plus, risquez moins Ministère de la santé EUREKA n°44 Juin 1999 AIM 2001 Les toxicomanies Michel Reynaud Maloine éditeur SA Paris Méthadone, Héroïne, et autres opioïdes André Seidenberg et Ueli Honegger Mars 2001 Soigner les toxicomanes Maurel, Hervé, Fontaine Avril 1997 Addiction : quels soins ? [...]
[...] Le mécanisme d'action des opioïdes sur le système de récompense dopaminergique mésolimbique est semblable à celui qui vient d'être décrit pour la douleur. La substance P est alors remplacée par la dopamine. La transmission synaptique de la dopamine est également inhibée par l'activation des récepteurs opioïdes. Il existe trois types de récepteurs : les récepteurs µ, κ et δ. Mais cette nomenclature a été récemment modifiée. On parle désormais de récepteurs OP1 pour les récepteurs δ, OP2 pour κ, et OP3 pour µ. [...]
[...] La dopamine joue un rôle central dans le système de récompense. Elle est l'un des plus importants neurotransmetteurs du système nerveux central. En temps normal, tous les stimuli ressentis comme positifs passent par le système dopaminergique mésolimbique : l'apaisement par l'alimentation, par la boisson, par l'amour, la résolution d'un problème et probablement toute expression de nos désirs et de nos actes sont en rapport avec ce système. Toute activité cérébrale est, en quelque sorte, vérifiée et analysée au niveau du système dopaminergique mésolimbique par rapport aux fonctions vitales. [...]
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