Ce sont toutes les pathologies secondaires à des lésions du réseau coronaire.
Deux pathologies principales :
? L'angor, ou angine de poitrine
? L'infarctus du myocarde
Fiche de 6 pages
[...] B - EXAMENS L'ECG Sur l'électrocardiogramme, sus-décalage du segment ST : onde de Pardee. Signe d'une lésion sous-épicardique. Après la 6ème heure, apparition d'une onde Q de nécrose, large et profonde. Elle traduit la séquelle de nécrose de l'infarctus du myocarde. Le segment ST se normalise. L'onde T est inversée : elle devient négative. DOSAGE DES ENZYMES CARDIAQUES Ce sont les marqueurs de l'infarctus du myocarde. Leur concentration s'élève chaque fois qu'il y a lésion d'un muscle : nécrose. Les créatinines phosphokinases (CPK) Leur concentration s'élève au bout de la 6ème heure. [...]
[...] Le travail du cœur augmente en conséquence. D'où accroissement des besoins en oxygène. Même effet que l'angor d'effort. Angor de primo-décubitus Au moment du coucher, quand on se met dans des draps glacés. ANGOR DE RÊVE Quand on rêve, le tonus sympathique augmente. Il y a accroissement de la fréquence cardiaque et donc du travail du cœur. Cela peut provoquer une douleur d'angor qui entraîne le réveil du sujet. B - EXAMEN CLINIQUE SOUFFLES VASCULAIRES Un rétrécissement périphérique (artère fémorale, carotide) peut provoquer des douleurs thoraciques. [...]
[...] Le surpoids : normale : 1 kg par cm au dessus du mètre. La sédentarité Le stress L'hypercholestérolémie Les antécédents familiaux La contraception : prise d'oestrogènes L'hyperuricémie Augmentation du taux d'acide urique dans le sang (cause de la goutte). Ce n'est pas un facteur de risque en soi, mais un facteur associé à l'hypercholestérolémie. La consommation d'alcool n'est pas un facteur de risque coronarien. Les facteurs de risques ne s'additionnent pas ; ils se multiplient. II - L'ANGINE DE POITRINE ou ANGOR D'EFFORT Apparition d'une sténose : rétrécissement sur les artères coronaires. [...]
[...] D - TRAITEMENTS L'ASPIRINE C'est un anti-agrégant plaquettaire. Elle empêche la formation de caillots. LES BÊTABLOQUANTS Utilisés dans les cardiopathies ischémiques. Seul traitement efficace contre la mort subite. Ils agissent par différents mécanismes : Ils sont bradycardisants : ils diminuent la fréquence cardiaque. Ils diminuent la pression artérielle, donc le travail du cœur. Diminution de la contractilité cardiaque. Diminution du stress dû au système sympathique qui déverse des catécholamines. Contre-indications : Le diabète car l'administration de bêtabloquants masque les hypoglycémies. L'insuffisance cardiaque. L'artérite des membres inférieurs. [...]
[...] TROUBLES DE LA CONDUCTION Blocs auriculo-ventriculaires. Risque de mort. THROMBUS INTRACAVITAIRE Le sang circule moins bien dans la partie nécrosée de la paroi du cœur. Formation de caillots. Risque d'embolie cérébrale. ANÉVRISME DU VENTRICULE GAUCHE Formation d'une poche dans la paroi du ventricule gauche. Risque de formation de caillots. INSUFFISANCE CARDIAQUE ANGOR POST-INFARCTUS Ischémie des parties non touchées. [...]
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