Le clonage humain et la bioéthique

Résumé du document

Le travail de cartographie génétique est énorme, le consortium public sur le génome est donc primordial. Fin 2001, une société américaine (Céléria génomic) prédisait sur le nombre de gènes d'un humain, et aujourd'hui le génome est totalement connu, même si les fonctions et caractéristiques de chaque gène sont encore à définir.

Grâce à cette formidable découverte révolutionnaire, la génétique est mieux comprise, des thérapies peuvent être mises en place.
Dans ce document sont mises en question les applications du clonage à la médecine, à visée thérapeutique.

Extraits

[...] De plus, les scientifiques certifient qu'ils peuvent tout à fait travailler sur des cellules adultes Les autres possibilités Les cellules souches adultes : certaines sont capables d'engendre des cellules identiques ou différentes ( avec la capacité de se transformer). Exemple : les cellules hématopoïétiques peuvent donner des cellules musculaires ou hépatiques La transplantation intramyocardique de cellules musculaires : pour améliorer la fonction cardiaque après un infarctus. L'avantage est que les greffes sont autologues (il n'y a pas d'histo- incompatibilité), et qu'il n'y a pas de problèmes de bioéthique. Bibliographie indicative Le clonage, Éd. du Conseil de l'Europe / 2002 Copies conformes : le clonage en question, Kahn, Axel (1944- . ) / Nil éd. [...]

[...] Seule une invention technique peut l'être. Ne sont pas brevetés : le clonage d'êtres humains la modification génétique de l'être humain les recherches sur l'embryon humain à des fins industrielles ou commerciales le séquençage total ou partiel d'un gène pris en tant que tel La médecine de présomption : le diagnostic probabiliste Ce diagnostic sert à déceler un gène susceptible de déclencher des maladies multifactorielles (hypertension, thyroïde-pathies, maladies cardiaques ) Ces tests comportent plusieurs dangers, dont la menace pour les employer (sélection des candidats à l'embauche) puisque certaines maladies peuvent être à l'origine de maladies professionnelles, qui touchent les porteurs de ces gènes. [...]

[...] La médecine de prédiction Cette progression de la technologie génétique permet le diagnostic présymptomatique pour des maladies à début tardif. Prenons par exemple la Chorée de Huntington, qui est une maladie dégénérative du système nerveux central chez l'adulte jeune. La maladie est incurable, le patient est pris en charge par une équipe médicale pluridisciplinaire, selon un encadrement réglementé. Cette maladie est transmissible via des gènes connus. Il est donc possible de savoir si les enfants seront atteints ou pas. Mais doivent-ils connaître la vérité ? La brevetabilité Citons l'exemple de l'affaire Myriad. [...]

[...] Le clonage humain et la bioéthique I. La connaissance du génome Le travail de cartographie génétique est énorme, le consortium public sur le génome est donc primordial. Fin 2001, une société américaine (Céléria génomic) prédisait sur le nombre de gènes d'un humain, et aujourd'hui le génome est totalement connu, même si les fonctions et caractéristiques de chaque gène est encore à définir. Grâce à cette formidable découverte révolutionnaire, la génétique est mieux comprise, des thérapies peuvent être mises en place Application à la médecine Diagnostic général classique : on peut observer des maladies génétiques, conclure un diagnostic, proposer un traitement au patient (psychologiquement et médicalement) et donner des conseils génétiques pour sa future descendance. [...]

[...] Mais peut-on déposer un brevet pour un gène par une unique firme ? 3 principes éthiques sont mis en jeu : la non-commercialisation du corps humain le libre accès à la connaissance des gènes le partage de la connaissance scientifique Les effets à prévoir Il existe un marché privé de la médecine de prévention : la vente de tests de dépistage, les résultats sont donnés par des usines . Les conséquences sont assez importantes : moins d'offres d'emplois , les laboratoires européens ne pourront faire avancer leurs connaissances puisqu'ils ne pourront développer les tests, les chercheurs sont découragés de démarrer de nouvelles études, comment évaluer la fiabilité du laboratoire qui contrôle la qualité puisque celui-ci aura le monopole ? [...]