La chimiothérapie fait partie des méthodes de lutte anti-cancéreuse, au même titre que la chirurgie et la radiothérapie. Il s'agit d'un traitement général, diffusé dans tout l'organisme, ayant pour objectif de détruire les cellules malignes issues de la tumeur d'origine ou d'empêcher leur multiplication, en administrant des médicaments anti-cancéreux en perfusion intraveineuse, à intervalle fixe, en général toutes les trois semaines. La chimiothérapie comprend des agents anti-infectieux et des traitements antinéoplasiques. Ils agissent sur la reproduction et la division des cellules, entraînant leur mort. La chimiothérapie agit sur tous les points de l'organisme, elle traite donc les cellules cancéreuses quelle que soit la région dans laquelle elles se trouvent. Mais l'inconvénient est que la chimiothérapie agit sur l'ensemble des tissus sains ce qui accroît considérablement la toxicité et limite la quantité de médicaments qu'on peut administrer.
Dans certains cas, elle sera prescrite « par prudence » pour compléter le traitement local et mettre toutes les chances de son coté pour éviter d'éventuelle rechute. Dans certains cas, elle précédera la chirurgie dans le but de réduire la taille de la tumeur avant de l'enlever. La chimiothérapie peut également être envisagée dans le cas où les analyses montreraient que les ganglions prélevés lors de l'intervention chirurgicale contiennent des cellules cancéreuses. De même, si la tumeur a migré dans d'autres organes (pour créer des métastases), la chimiothérapie est également indiquée.
[...] D'autres drogues agissent sur toutes les cellules engagées dans un cycle cellulaire quelque soit la phase du cycle. Ce sont les drogues cycle-dépendante. D'autres enfin, tel que les alkylants tout en étant plus efficace, sur les cellules en cycle, agissent néanmoins même sur les cellules en repos mitotique car elles ont pour cible l'ADN. Ce sont les radiomimétiques. Bibliographie - Chimiothérapie du cancer du sein et neutropénie : quelles évolutions en 2005. Karelle Goutorbe - Cancer du sein : Les traitements à la phase précoce. [...]
[...] Des cellules initialement sensibles à un médicament peuvent avoir pour descendance des cellules résistantes. Ces cellules résistantes prolifères rapidement et ne sont pas gênées par les médicaments. Ce risque de résistance explique qu'une chimiothérapie ne puisse être enfermé dans des règles rigides mais doit évoluer en fonction des réactions de la tumeur et des tissus sains. Cette résistance est la principale cause des échecs de la chimiothérapie Les médicaments administrés Les médicaments de chimiothérapie sont nombreux, il en existe environ 50. [...]
[...] On les appelle les antimétabolites. Ainsi le 5 FU est un analogue de la thymine (l'une des quatre bases qui entre dans la composition de l'ADN). Quelques drogues ont une affinité particulière pour certains tissus sur lesquels elles exercent un effet toxique préférentiel : par exemple l'adriamycine est toxique pour le muscle cardiaque et la bléomycine est toxique pour le poumon. La plupart des drogues subissent des transformations dans l'organisme avant de devenir active et beaucoup agissent par plusieurs mécanismes différents. [...]
[...] La plupart des traitements de chimiothérapie sont injectés par voie intraveineuse. Dans la mesure où les produits sont souvent irritants un cathéter est généralement posé dans une veine profonde jugulaire ou sous- clavière (veines de la base du cou). La chimiothérapie s'administre par cure ou cycle de traitement. Ces cycles durent un ou plusieurs jours suivis d'une période de repos qui permet la récupération des tissus sains. Chaque perfusion peut durer de quelques minutes à plusieurs heures, cela dépend des médicaments employés. [...]
[...] La chimiothérapie comprend des agents anti-infectieux et des traitements antinéoplasiques. Ils agissent sur la reproduction et la division des cellules, entraînant leur mort. La chimiothérapie agit sur tous les points de l'organisme, elle traite donc les cellules cancéreuses quelle que soit la région dans laquelle elles se trouvent. Mais l'inconvénient est que la chimiothérapie agit sur l'ensemble des tissus sains ce qui accroît considérablement la toxicité et limite la quantité de médicaments qu'on peut administrer. Dans certains cas, elle sera prescrite par prudence pour compléter le traitement local et mettre toutes les chances de son coté pour éviter d'éventuelle rechute. [...]
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