La bioéthique est une discipline de la philosophie qui considère un acte humain donné comme bon ou mauvais. On distingue l'éthique (fondée sur la raison) et la morale (fondée sur la religion). La bioéthique est une partie de l'éthique qui concerne la vie humaine et ses valeurs. Ce terme est utilisé pour la première fois en 1971 par Potter dans Bioethic : bridge to the future. La bioéthique allie la biologie et la préoccupation humaniste.
Elle est déjà interdisciplinaire : elle réunit la médecine, l'éthique, le droit, la psychologie, la politique. Mais également prospective, c'est-à-dire qu'elle a un regard sur l'avenir de l'humanité. Enfin, la bioéthique est globale, c'est un nouvel enjeu qui ne s'adresse pas uniquement à l'individu isolé, mais à l'humanité tout entière.
Le progrès scientifique réclame des limites aux pratiques. En effet, les expérimentations de la Deuxième Guerre Mondiale, le développement des biotechnologies, la confiance dans les possibilités qu'elle offre font que l'homme d'aujourd'hui a un pouvoir inouï sur l'humanité de demain et cela génère une méfiance puisqu'on ne connaît pas les impacts réels au long terme.
[...] A l'extrême, cette doctrine interdit l'avortement, l'expérimentation, l'euthanasie. Se pose donc la question du respect de la personne aux moments limites de sont existence La personne au cœur de la bioéthique Chez l'homme, on ne parle pas de reproduction, mais de procréation puisqu'il s'agit de donner naissance à une personne (corps + esprit). Chaque personne est une nouvelle création, née de l'union spirituelle et corporelle des parents. Les médecins peuvent aujourd'hui concevoir des embryons humains par procréation médicalement assistée. On parle de technalisation de la vie. [...]
[...] Bioéthique, la personne et les pratiques médicales Chap.1 : La bioéthique Discipline de la philosophie qui considère un acte humain donné comme bon ou mauvais. On distingue l'éthique (fondée sur la raison) et la morale (fondée sur la religion). La bioéthique est une partie de l'éthique qui concerne la vie humaine et ses valeurs. Ce terme est utilisé pour la première fois en 1971 par Potter dans Bioethic : bridge to the future. La bioéthique allie la biologie et la préoccupation humaniste Caractéristiques particulières de l'éthique biomédicale Elle est déjà interdisciplinaire : elle réunit la médecine, l'éthique, le droit, la psychologie, la politique. [...]
[...] Le mélange de sperme est interdit, et les gamètes d'un donneur ne peuvent donner naissance à plus de 5 enfants. En décembre 2003, l'Assemblée Nationale a révisé les lois de bioéthiques et énonce : l'interdiction d'inséminer ou transférer un embryon après le décès d'un des conjoints. L'interdiction d'implanter un embryon après la mort d'un des conjoints, qui soulèverait des problèmes juridiques (filiation, succession) et éthiques (difficultés psychologiques, enfants orphelins si l'un des deux parents est décédé) Les membres du couple peuvent consentir par écrit à ce que les embryons non transférés fassent l'objet de recherches scientifiques, et être consultés chaque année pour savoir s'ils conservent leur projet parental Les dons d'organes En greffes d'organes (prélèvements post-mortem ou du vivant) ont été réalisées personnes sont décédées faute d'organes disponibles. [...]
[...] qui n'a rien à voir avec la chirurgie esthétique. Le principe est de prélever du tissu sur un donneur décédé, en s'assurant bien évidemment de l'histocompatibilité avec le receveur. En 1998, une greffe totale de la main a été réalisée, avec succès. En 2005, pour la première fois une greffe partielle du visage (greffe en triangle du nez et de la bouche) a été réalisée sur une jeune femme qui avait tenté de se suicider et s'était fait mordre par son labrador. [...]
[...] Dernièrement, voici quelques avis sur les problèmes actuels, donnés par le CCNE : réanimation néonatale : jusqu'à quel point réanimer le bébé ? Handicap congénital, estimation du préjudice extension du diagnostic préimplantatoire obligation d'une information génétique familiale En 1994, le comité publie les «lois de bioéthiques», l'éthique passe en droit. Le Parlement doit statufier juridiquement l'assistance médicale, le diagnostic et les dons d'organes. Chap.2 : La personne 1. Notion de dignité de la personne La dignité repose sur la Déclaration universelle des droits de l'homme (1948), qui proclame une dignité inhérente à tous membres de la famille humaine. [...]
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