[...]
Bouche-à-bouche
- Basculer la tête de la victime en arrière en maintenant une main sur son front
- Lui surélever le menton avec 2 doigts de l'autre main
- Coller ses lèvres de façon étanche sur la bouche de la victime
- S'orienter la tête de façon à voir le thorax de la victime
- Lui pincer le nez avec la main « frontale »
- Insuffler lentement son volume expiratoire... tout en vérifiant l'expansion de son thorax
- Retirer sa bouche pour qu'elle expire sans bouger les mains
- Renouveler (...)
En mode volumétrique contrôlé, seule la machine fait respirer le patient. Le réglage principal est celui du volume courant, puis ensuite il y a le rapport temps d'inspiration sur temps d'expiration, c'est-à-dire le rapport I/E qui est égal aux urgences à 1/2 car il y a un risque de PEP intrinsèque en deçà. Un rapport I/E égal à 1/2 signifie que l'inspiration dure une unité de temps et l'expiration 2, autrement dit, l'expiration dure 2 fois plus longtemps. Si le cycle respiratoire dure 3 secondes (exemple d'une FR égale à 20 c/min), cela signifie que pour une I/E égal à 1/2, le temps inspiratoire dure 1 s et le temps expiratoire 2 s. Et puis le réglage de la fréquence respiratoire : c'est avec ce paramètre qu'on ajuste la capnie, de la même façon qu'on le fait en ventilation spontanée. Lorsque vous hyperventilez (par exemple pour gonfler la bouée du drôle ou pour faire une crise de tétanie), vous augmentez votre FR et vous diminuez votre taux de CO2 : la tête tourne.
Les pressions d'insufflation dépendent du volume et du rapport I/E. (...)
[...] Ventilation (assistée) contrôlée Paw débit Pression de pointe (de pic, de crête) Pression de plateau Temps d'insufflation Temps de plateau télé-inspiratoire Temps inspiratoire Temps expiratoire PEP < number > En ventilation contrôlée ou assistée contrôlée, voici les courbes de pression dans les voies aériennes (Paw) et de débit (flow). Les pressions se décomposent en pression de crête, ou de pointe ou de pic : c'est la pression maximale atteinte en fin d'insufflation, suivie de la pression de plateau, c'est-à-dire la pression alvéolaire en fin d'inspiration : au-delà de 30 cmH2O, il ya un risque de baro-traumatisme. [...]
[...] La ventilation artificielle augmente le risque d'encombrement, de distension abdominale et d'EP. Les risques au niveau de la SI sont son déplacement, son obstruction ou son ballonnet dégonflé qui entraîne des fuites et expose le patient à des inhalations. Au niveau du ventilateur, il faut avoir à l'esprit que sur les anciens ventilateurs pneumatiques (comme l'OXYLOG 200), le passage d'une FiO2 de 100% à 60% s'accompagne d'une chute du VT jusqu'à 30% : donc en cas de désadaptation du malade, ajuster le VT. [...]
[...] < number > Principes Ventilation spontanée = pressions négatives Ventilation artificielle = pressions positives < number > A elle seule, cette diapositive résume la problématique de la ventilation artificielle : les pressions sont positives, par opposition aux pressions observées en ventilation spontanée. Reprenons un peu de physiologie < number > Principes Ventilation spontanée : Pressions négatives intra-thoraciques à l'inspiration Action sur le cœur et les gros vaisseaux Favorise le retour veineux Diminue la TA (pouls paradoxal) Concept de pompe dans une pompe Cage thoracique Cœur < number > on peut comprendre le fonctionnement de l'ensemble cœur poumon par le concept de pompe dans la pompe : le cœur est une pompe refoulante qui fonctionne dans une pompe aspirante. [...]
[...] Lorsque vous hyperventilez (par exemple pour gonfler la bouée du drôle ou pour faire une crise de tétanie), vous augmentez votre FR et vous diminuez votre taux de CO2 : la tête tourne. Les pressions d'insufflation dépendent du volume et du rapport I/E. < number > Mode volumétrique Ventilation assistée contrôlée (VAC) Déclenchement d'un cycle inspiration-expiration par le malade (trigger) Fréquence minimale imposée Cycle identique à celui du mode VC Importance fondamentale du débit d'insufflation Mode de ventilation à déconseiller en l'absence de réglage du débit d'insufflation (entre 50 et 60 L/min) VACI peu d'intérêt en urgence < number > C'est la même chose au niveau réglages pour la ventilation assistée sauf que dans ce cas, c'est le malade qui déclenche le cycle insufflation-expiration par l'intermédiaire d'un trigger, nom anglais qui signifie gâchette ou détente. [...]
[...] Ce qui est très important dans ce mode ventilatoire, c'est le débit d'insufflation : en fait, c'est simple à comprendre. Vous êtes en détresse respiratoire pour une raison ou pour une autre, vous augmentez votre fréquence respiratoire et votre débit d'inspiration. Donc, imaginez que pour vous soulager, on vous intube ou on vous fixe un masque étanche avec une machine qui a un débit inférieur : vous augmenterez votre travail respiratoire et ne vous sentirez pas du tout soulagé. Ce débit peut être régler directement ou par l'intermédiaire du rapport I/E. [...]
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