Le sérum est le liquide qui exsude du caillot lorsque le sang est coagulé. Lorsqu'il provient d'un animal ou d'un sujet bien immunisé, il apporte des anticorps. Ceux-ci agissent de façon instantanée mais peu durable : ils seront éliminés en trois à quatre semaines environ par le sujet qui les aura reçus et les considérera comme étrangers (...)
[...] Cette dernière technique est de loin la plus efficace quoique un peu plus difficile à réaliser, surtout chez les nourrissons. Après une vaccination par le B.C.G., le médecin doit contrôler quelques mois plus tard le virage de la réaction cutanée à la tuberculine (classique cutiréaction). La positivité du test cutané est la traduction de la protection conférée par le vaccin. Celle-ci dure environ dix ans, parfois plus. En pratique, le vaccin doit être refait lorsque le test cutané devient négatif. [...]
[...] Elle ne peut être pratiquée que dans un centre agréé. Un certificat international est d'ailleurs exigé pour se rendre dans ces régions. Certains sujets ne peuvent néanmoins tolérer ce vaccin : il serait alors déraisonnable pour eux de se rendre en zone endémique. 13) Le vaccin T.A.B. Ce vaccin protège pendant deux à trois ans, malheureusement incomplètement, contre la typhoïde et les paratyphoï'des A et B. 14) La vaccination contre l'hépatite virale B Elle a prouvé son efficacité. Elle nécessite trois injections à un mois d'intervalle, puis un rappel un an après, ensuite tous les cinq ans. [...]
[...] Le vaccin antigrippal Chaque année, le virus de la grippe entraîne un grand nombre de maladies, graves chez les personnes âgées. Le vaccin antigrippal consiste à injecter des virus tués, cultivés au préalable sur l'œuf embryonné de poulet. Chaque année, l'O.M.S. (Organisation mondiale de la santé) recommande aux laboratoires producteurs de vaccins le choix de souches de virus à utiliser à la suite d'une enquête épidémiologique effectuée sur le plan mondial. L'efficacité du vaccin antigrippal n'est pas aussi bonne que celle des vaccins antitétanique ou antidiphtérique : on lui reproche un certain nombre d'échecs. [...]
[...] On estime que la variole a pu ainsi être totalement éliminée de la surface du globe. C'est un succès remarquable qui prouve l'efficacité de la vaccination. Le vaccin antipoliomyélitique De découverte plus récente, ce vaccin se présente sous deux formes : virus tué (souvent associé aux vaccins antidiphtérique ou antititanique) ou virus atténué. Il est obligatoire chez l'enfant et l'adulte jeune. Son efficacité est démontrée: il protège efficacement contre la poliomyélite, affection invalidante vis-à-vis de laquelle il n'existe aucune thérapeutique efficace pour empêcher les paralysies, une fois la maladie déclarée. [...]
[...] Un vaccin est une substance (ou un mélange) composée de virus, de bactéries ou de toxines bactériennes dont on a atténué ou fait disparaître la virulence. Injecté ou absorbé, il va. dans un délai variable, faire apparaître dans l'organisme des modifications (production d'anticorps et/ou mécanismes lymphocytaires) qui permettront à ce dernier de se défendre contre la maladie en cause ou de l'éviter. Son action est lente, surtout s'il s'agit d'une primo-vaccination; elle est beaucoup plus rapide en cas d'injection de rappel, et plus durable. Les principaux vaccins sont : Le vaccin antivariolique Longtemps obligatoire, ce vaccin ne l'est plus depuis juillet 1979. [...]
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