Principe de la vaccination : injection d'un antigène pour induire une réponse immunitaire chez le receveur et ainsi le protéger de certaines infections.
Les infections restent la principale cause de mortalité dans le monde (1/3) La vaccination est la contribution la plus importante de l'immunologie à la médecine.
Histoire :
Edward Jenner, 1798 : pionnier de vaccination : mise en évidence de l'effet vaccinal. Les bovins développent une forme assez proche de la variole : la vaccine. Les garçons de ferme en contact avec ces bovins étaient protégés contre la variole. Expérience de transfert (prélèvement de pus
et scarification) à partir de pustules d'un individu ayant la vaccine vers un individu sain donc démonstration d'un effet protecteur contre la variole
Louis Pasteur, 1885 : vaccination contre la rage (thérapeutique). Démonstration que les maladies sont dues à des agents infectieux, puis démonstration d'un effet vaccinal thérapeutique (après la morsure d'un enfant).
Eradication de la variole par l'OMS : 1979 grâce au programme vaccinal.
[...] Les Ac vont être dirigés contre les polysaccharides. Le principe est de tranformer une réponse T indépendante (normalement avec les polysaccharides on n'a pas besoin des LT) en réponse T dépendante classique. On ne génère pas des IgM réponse T indépendante) mais des IgG et des IgA qui auront néanmoins le même effet protecteur . III) Les adjuvants Définition : molécule ou substance qui augmente l'immunogénicité des antigènes en générant une réponse primaire et surtout une réponse mémoire. Les Ag ne sont pas toujours immunogéniques, il faut donc mélanger ces Ag avec un adjuvants pour pouvoir déclencher une réponse immunitaire. [...]
[...] Vaccins tués ou inactivés : Production : culture de pathogènes et inactivation physique ou chimique. Pathogène entier mais perte de ses capacités de prolifération. Avantages : pas de contre indication, administration précoce possible. Inconvénients : efficacité moindre que vaccins vivants (l'absence de capacités prolifératives diminue très fortement leur immunogénicité) nécessite souvent des injections de rappel (voire l'utilisation d'adjuvants) Exemples : Virus : influenza (grippe saisonnière, H1N1 (adjuvanté ou non), rage, poliomyélite injectable (Salk), hépatite A. Bactéries : typhoïde et paratyphoïde, vibrio cholera (injectable). [...]
[...] Ces véhicules améliorent l'absorption et augmentent la capture antigénique. MPL : monophosphoryl lipid A (ligand TLR4): dérivé non toxique du LPS de Salmonella (HBV, HPV) IRIV et VLP : nanoparticules composées de protéines virales (HBV, HAV, HPV) Toxine cholérique Réponse immunitaire induite par les adjuvants : Sels minéraux (aluminium) Th2 Anticorps Emulsions (MF59, AS03) Th1 Anticorps CTL + Virosomes Th1 Anticorps + MPL (ligand TLR4) Th1 anticorps Toxine cholérique anticorps CpG (ligand TLR9) Th1 anticorps CTL Imidazoquinolines (ligand TLR7) TH1 CTL IV) Autres facteurs influençant l'immunogénicité Poids moléculaire : meilleure immunogénicité si grosse molécule 2500) Dose : la relation entre la réponse immunitaire et la dose n'est pas linéaire. [...]
[...] Ils sont utiles dans les vaccins peu efficaces, les Ag purifiés et plus rarement les vaccins inactivés. Pour les vaccins vivant atténués, ils sont inutiles car ils sont suffisamment immunogènes (adjuvants naturels intrinsèques). Classification : la classification des adjuvants est empirique Immunostimulants : stimulent directement le système immunitaire pour augmenter la réponse aux Ag. Leur principale cible est la cellule dendritique (cellule présentatrice d'Ag qui dé tecte la présence d'agents infectieux). Si on veut induire la réponse immunitaire d'un LT naif on doit au préalable de stimuler la cellule dendritique ligands de TLR, cytokines, saponines, toxines bactériennes. [...]
[...] Forme : particules, agrégés > solubles. Adjuvants : meilleure immunogénicité si demi-vie de l'antigène élevée, et présence de bactérie. Recherches et intêrêts Vaccins en cours de recherche et développement : Bactéries recombinantes : utilisation de bactéries génétiquement modifiées pour exprimer des épitope T et B (salmonella, vibrio cholera). Virus recombinants : virus de la vaccine, adenovirus (délétion de gènes de virulence et insertion d'antigènes). Vaccinations par acides nucléiques : injection intramusculaire de plasmide bactérien. Fait intervenir une reconnaissance par le TLR9. Efficace. Peu onéreux. [...]
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