Santé - médico-social, Urgences orthodontiques, diastème, réaction inflammatoire, stimulation nociceptive, douleurs dentaires, pharmacologie, douleurs articulaires, homéopathie, septite
Dans la quasi-majorité des urgences orthodontiques, le patient se tourne vers son praticien traitant et non pas son orthodontiste. De plus, le chirurgien-dentiste a la capacité voire l'obligation de prendre en charge les urgences orthodontiques. "Urgence" correspond à un cas à soigner sans délai. Dans le cadre odontologique général, c'est la demande de prise en charge d'un problème affectant la sphère buccale en dehors de toute thérapeutique installée. En orthodontie, c'est la demande de prise en charge d'un patient présentant un traitement orthodontique et qui est gêné par ce traitement.
[...] - Utile en particulier en cas de doléances articulaires (tractions intermaxillaires). • Hypnose - Le praticien lui-même doit intervenir, temps supplémentaire à prévoir. - Difficile à mettre en place dans le cadre des RDV d'orthodontie, car répétitif et chronophage. - Particulièrement indiqué pour les patients anxieux, même si un patient anxieux face au dentiste ne l'est pas forcément face à l'orthodontiste. B. Douleur survenant plusieurs jours après une activation : diagnostic différentiel La douleur après la pose ou l'activation de l'appareil est normale et inévitable. [...]
[...] De plus, le chirurgien-dentiste a la capacité voire l'obligation de prendre en charge les urgences orthodontiques. « Urgence » : cas à soigner sans délai. Dans le cadre odontologique général, c'est la demande de prise en charge d'un problème affectant la sphère buccale en dehors de toute thérapeutique installée. En orthodontie, c'est la demande de prise en charge d'un patient présentant un traitement orthodontique et qui est gêné par ce traitement. I. Urgence liée à un traitement en cours En général le patient identifie l'origine du problème quand il est lié au traitement : 1. [...]
[...] La douleur au niveau local est impossible à éviter en orthodontie : 1. Le mouvement orthodontique entraîne une compression alvéolaire qui provoque la production de substance P par les nerfs sensitifs terminaux du parodonte, à l'origine de la sensation nociceptive. L'absence de cette stimulation peut signifier que les neurotransmetteurs ne sont pas produits localement et donc que le mouvement n'aura pas lieu ou sera réduit Réaction inflammatoire aseptique en réponse à une contrainte mécanique. Les remaniements alvéolaires sont rendus possibles par la production de médiateurs spécifiques de l'inflammation (lymphokines, prostaglandines, etc.) qui activent eux-mêmes les nerfs sensitifs. [...]
[...] - Meuler le fil qui dépasse avec une fraise diamantée. - Dans certains cas : pour éviter la blessure : le fil est retourné au lieu d'être coupé : o Appuyer sur la partie retournée avec un fouloir à amalgame et un doigt sur le bracket (pour éviter de le décoller) pour replier le fil vers la dent. o Sinon enrober l'extrémité dans de la résine, de la cire, des matériaux d'empreinte (Fermit®, Telio CS Onlay® : fonctionnent aussi pour les têtes de mini vis) - Traiter la blessure/irritation : Dynexan (contient de la lidocaïne), Pansoral - La plupart des blessures consécutives à la mise en place d'un appareil orthodontique surviennent la première nuit après la pose ( irritation/blessures au niveau des lèvres et des joues Mobilités - Les troubles occlusaux sont quasi inévitables en orthodontie - Risque de prématurité et de trauma occlusal transitoire - Très fréquent quand on essaie de redresser un axe de molaire versée qui se retrouve en surocclusion, la dent et son antagoniste sont en surocclusion et se retrouvent mobiles - Ne pas faire de coronoplastie soustractive - On réalise des cales de surélévation de chaque côté le plus postérieurement possible pour soulager les dents mobiles o Viser des molaires et remplir toute la face occlusale o Viser des dents appareillées pour éviter les mouvements parasites - Risque d'ingression temporaire des dents portant les cales - Les cales doivent être bien plates - Matériau : CVI coloré (bleu) pour être sûr de pouvoir l'enlever facilement (ou en composite si les cales s'usent particulièrement vite) o Si on utilise du composite : mordançage très léger, avec un peu de chance on pourra décoller la cale. [...]
[...] La douleur associée à un dispositif orthodontique dépasse rarement le niveau c'est-à-dire qu'elle n'a aucun caractère invalidant. Cette douleur survient progressivement et est maximale à peu près 12h après activation du dispositif orthodontique, elle décroît ensuite spontanément. La gêne est globalement ressentie pendant 48h. Les patients viennent souvent nous voir le lendemain d'une activation, parfois en prévention puisqu'ils appréhendent d'avoir encore plus mal. La douleur est un mécanisme à 2 niveaux : - Afférences sensitives locales : nerf sensitif récepteur de certains neurotransmetteurs produits lors d'une inflammation ou d'une lésion tissulaire. [...]
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