Santé - médico-social, Tumeurs, pseudotumeurs, glandes salivaires, mucocèle, bordure épithéliale, macrophages, kyste mucoïde, adénopathie, angiome, tuméfaction, énucléation, marsupialisation
Il s'agit de pathologies assez fréquentes. Les pseudotumeurs englobent plutôt les kystes qui viennent des glandes salivaires. Une des caractéristiques de la pseudotumeur est la tuméfaction. La tuméfaction est un principe de développement au niveau de ces glandes salivaires, elle peut apparaitre soit dans une région de la glande salivaire principale, soit dans une région accessoire. C'est un petit peu plus complexe pour les régions accessoires, cela pose parfois un problème de diagnostic, dans le sens où on a une localisation qui va être faite dans presque toute la cavité buccale, car on retrouve des glandes accessoires dans la région sublinguale, la joue, les lèvres, etc. Une des pseudotumeurs les plus fréquentes est le mucocèle.
[...] On ne peut pas faire de biopsie des glandes salivaires. Sinon on détruit le parenchyme et il y aura fistulisation au niveau de la plaie qu'on réalise. C. Oncocytome = Adénome Oncocytaire = Adénome Oxyphile L'oncocytome est une tumeur glandulaire bénigne qui diffère d'un point de vue de différenciation cellulaire. C'est une formation hyperplasique très rare, strictement localisée au niveau de la parotide et bien délimitée, circonscrite, encapsulée. Cet adénome oxyphile est composé de cellules oxyphiles, d'un stroma lymphoïde et de nodules multifocales. [...]
[...] Lors de ces tumeurs bénignes, on n'a pas de signes exobuccaux notamment pas d'adénopathies. Mais le tableau clinique est associé à des nodules qui vont être intraglandulaires (très compliqué lorsque l'on a un nodule situé dans la région parotidienne). On peut avoir un nodule intraglandulaire isolé ou avec un signe d'accompagnement qui est plus simple à diagnostiquer que sans accompagnement. Par exemple, un nodule intraglandulaire parotidien associé à une paralysie faciale, c'est une lésion très agressive. S'il est associé à une peau de recouvrement inflammatoire, on peut alors avoir une surinfection ou une lésion carcinologique. [...]
[...] On incise la muqueuse et on clive la muqueuse de la membrane du kyste et c'est à ce moment-là qu'on peut faire éclater le kyste donc on aura du mal à différencier le kyste et la muqueuse. On a donc enlevé la muqueuse de recouvrement et on va voir le sac du kyste. Si on appuie un petit peu, on va chasser le kyste au travers des tracés d'incisions qu'on a tracées. Si on a du mal (car trauma à répétitions donc fibrose secondaire qui crée une adhérence entre la muqueuse et le sac périphérique), on dissèque le kyste à la périphérie de la muqueuse pour cliver totalement la membrane du kyste. [...]
[...] D'un point de vue histologique, on a une formation hétérogène : myxoïde, myoépithéliale, pseudo-adénoïde. La lésion dans son ensemble est plus ou moins encapsulée. C'est assez simple à voir pour une glande accessoire. Au niveau de la région parotidienne, c'est très compliqué. C'est une formation indolore et nodulaire. Le nerf facial passant dans cette loge et divisant la parotide en 2 n'est pas atteint. Il n'y a pas de signes d'accompagnement, pas d'ADP. On aura une déformation exobuccale dans la région parotidienne. [...]
[...] La tumeur bénigne ne détruit pas les structures osseuses. On peut faire une biopsie, ou une ponction blanche (dans ce cas, car ce n'est pas un kyste), si on a un doute sur la nature de la lésion. -Sialographie (on ne la réalise plus de nos jours) avec une image caractéristique : arborescence à la périphérie de la formation tumorale. Le nodule intraglandulaire refoule progressivement la structure canaliculaire. Cette arborescence glandulaire marquée par le produit de contraste reste intacte. Cette persistance de l'arborescence à la périphérie est très caractéristique des tumeurs bénignes. [...]
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