Travail très complet sur les troubles alimentaires. Il donne une définition des différents TCA, les symptômes, décrit le cas des sportifs, donne des conseils pour la prévention et l'éducation et, enfin, décrit le rôle de l'infirmier.
[...] représentent une sous population de sportifs particulièrement exposée aux périodes de restriction d'apports énergétiques dans le but de perdre du poids et de pouvoir concourir dans une catégorie inférieure. Une enquête menée au sein d'une équipe universitaire de lutte a permis de montrer que ces sportifs perdent en moyenne 1,8 à 5,4 kilogrammes entre 2 à 48 heures avant les compétitions et cela 5 à 30 fois par an. Selon une autre enquête, un tiers des lutteurs estiment perdre entre 0,5 et 5 kilogrammes plus d'une centaine de fois dans leur vie. [...]
[...] Les difficultés que nous avons rencontrées se sont portées essentiellement sur le manque de démarches préventives officielles des TCA et sur le caractère tabou du sujet. Au fur et à mesure de notre avancée dans le travail et de nos rencontres, nous avons constaté une absence de soins spécifiques à la prise en charge du sportif en milieu hospitalier même en service spécialisé. Un de nos regrets est de ne pas avoir pu rencontrer de sportif souffrant ou ayant souffert d'un de ces troubles ni de médecin du sport du fait d'un manque de disponibilités de leur part. [...]
[...] Ils devraient avoir un jugement professionnel en conseillant de rechercher une aide extérieure. Le coach doit être prêt à ignorer le comportement du sportif vis-à-vis de la nourriture ou du poids, ne pas s'impliquer au point que les coéquipiers s'aperçoivent que le sportif reçoit une attention particulière en relation avec un trouble du comportement alimentaire. Il est nécessaire d'encourager le sportif à prendre des initiatives, à devenir autonome et à prendre des décisions. Il faut se montrer patient car la guérison est lente et progressive et ne pas abandonner le sportif présentant des troubles alimentaires. [...]
[...] La crise se déroule dans la majorité des cas au domicile, et toujours en solitaire (en cachette de l'entourage). Elle se produit souvent à la même heure, fréquemment en fin de journée. La fin de l'accès est effective lorsque la personne n'a plus rien à manger. La crise est très fréquemment accompagnée d'un malaise physique (douleurs abdominales, nausées, céphalées ) et psychique (honte, culpabilité, autodépréciation). Comportements compensatoires : Afin de contrôler le poids, les personnes boulimiques adoptent des stratégies telles que la prise abusive de laxatifs (et les lavements), plus rarement de diurétiques, la pratique excessive d'un sport. [...]
[...] En fonction de l'évolution du poids du patient, lui faire prendre conscience de la relation entre l'alimentation, la nourriture et le plaisir. LES PSYCHOTHERAPIES : Les centres qui accueillent des patients atteints de TCA ont un programme thérapeutique adapté selon le mode de psychothérapie auquel il se réfère. Les approches d'inspiration analytique, exploitées par les activités de groupe le plus souvent, où les patients peuvent appréhender l'émergence de leurs pulsions. Elles se poursuivent souvent sous forme individuelle, avec une cothérapie pour ne pas avoir à discuter des aspects nutritionnels. [...]
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