Le traumatisme crânien est un choc quelconque sur la boîte crânienne. Ce qui nous intéresse, nous professionnels, ce sont les conséquences du choc.
On en compte environ 300 TC pour 100 000 habitants en 1990, surtout chez les hommes de moins de 25 ans. Cette hausse de la fréquence, en général, est en rapport au service militaire et de la pratique de sports violents (moto, auto et autres sports à risques...).
On constate que chez les jeunes enfants de 10 à 15 ans, une hausse due aux accidents de la voie publique, à cause du manque de sécurité (non port de la ceinture de sécurité).
Ce taux de traumatismes crâniens avait diminué ces dernières années, mais on note une recrudescence liée aux chutes (...)
[...] Le but est donc d'éviter une hypertension et donc de libérer un espace de liberté contre les compressions des tissus cérébraux. En phase de rééducation, les chirurgiens se fient aux ergothérapeutes pour signaler les rechutes possibles, les régressions (diminution des progrès), car dans 70% des cas, cela montre un dysfonctionnement de la dérivation ou une augmentation de la pression intracrânienne (hémorragie). PHASE DE COMA Définition selon DEJERINE (1914) : Etat de somnolence, d'assoupissement profond caractérisé par la perte plus ou moins complète de l'intelligence, de la sensibilité et de la motricité. [...]
[...] Dans tous les cas, il faut essayer de recadrer la prise en charge en redonnant les limites de celle-ci (distance thérapeutique, horaires de travail Il faut faire accepter au patient qu'il doit participer à sa rééducation en respectant le cadre. Cette phase peut durer entre quelques jours et 3 ou 4 mois. Si le patient ne sort pas de cette phase, il pourra être orienté en soin de long séjour, voir dans certains cas en institut psychiatrique La phase de rééducation Elle n'est possible qu'après des progrès comportementaux (acception des difficultés et du handicap). [...]
[...] Cette période se caractérise par un vécu hallucinatoire qui n'a pas toujours de relation avec l'accident (pendant la période et les rêves) Les rôles des rééducateurs Le rôle des soignants quels qu'ils soient, est de trouver un élément de communication, de voir avec qui la relation est la meilleure (famille, thérapeute ) et donc essayer de la favoriser. C'est comme être choisi par le patient. Il faut avoir la capacité de travailler en équipe, d'avoir des échanges aussi avec les psychologues pour aider à gérer la situation des soignants. [...]
[...] Il signe un aspect particulièrement grave du traumatisme crânien, puisqu'il y a un risque d'hématôme extra-durale. Il reste alors entre et 3/4h en général pour réagir Les mécanismes Lors d'un choc frontal, la boîte crânienne part vers l'avant. A l'intérieur, l'encéphale vient se heurter (à cause du LCR qui va vers l'avant) par transfert de charge sur la partie antérieure de la boîte crânienne et sur la partie postérieure (notion de coup-contre coup On a donc des lésions directes et indirectes au niveau frontal, occipital et de façon dispersées dans le cerveau. [...]
[...] En général, on ne renvoie pas chez lui un traumatisé crânien qui vit seul (risque important pour sa sécurité). Lorsque la personne vit en couple, il y a en général 80% de risque que le couple se sépare, ce qui aggrave la situation du patient Le rôle de l'ergothérapie Lors de la visite à domicile, il faut prévoir des éléments de rappels en cas d'oubli (gaz, électricité s'assurer que la famille est prête pour ce RAD et si nécessaire, prévenir l'environnement du patient (boulangerie, commerçants proches ) de ces nouvelles difficultés, par des rencontres entre celui-ci et les commerçants et/ou les collègues de travail, et enfin, s'assurer un accès aux loisirs. [...]
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