Ce sont surtout des signes sensitifs au départ à type de douleurs suivant une racine nerveuse (exemple : sciatique), douleurs renforcée à la toux, à la défécation, à l'éternuement donc à l'effort. En plus de la douleur, il existe des signes d'hypo-esthésie dans la région concernée. Ensuite, apparaissent des signes moteurs, difficultés à la marche et des troubles sphinctériens (...)
[...] - Troubles thermiques : hypothermie modérée - Troubles digestifs : iléus paralytique réflexe aspiration digestive, à la réapparition des bruits gastriques : nutrition parentérale rapide car risques de gastroplégie post traumatique (paralysie et dilatation importante de l'estomac qui prend toute la place dans l'abdomen, dû au dysfonctionnement du système neurovégétatif). B. L'évolution Il y a une période de sidération (période ou la moelle ne bougera pas). C'est plutôt un bon pronostic si la récupération débute dans les trois premiers jours, au début : paralysie flasque qui dure environ 3 mois puis spasticité (liée à une reprise autonome de la moelle sous la lésion) reprise des réflexes. Les troubles moteurs et sensitifs sont importants. [...]
[...] Passé la phase aigue 1. L'installation au lit Il faut lutter contre les rétractions tendineuses et les attitudes vicieuses. Parfois, une traction est placée au niveau de la boite crânienne. - 2. La verticalisation Après environ deux mois, avec une table de verticalisation et progressivement car il existe des risques de descente du diaphragme installation d'une ceinture abdominale, risque d'hypotension par baisse du sang bas de contention. Risque de constipation. La verticalisation totale et la mise au fauteuil sont fait en centre de rééducation. [...]
[...] - L'orgasme = céphalées, hypertension artérielle, hypersudation. - L'éjaculation : elle dépend de D12-L2 médullaire plus haut, plusieurs possibilités selon l'atteinte : soit impossible, soit possible sachant que le sperme sera de mauvaise qualité (le recueil de sperme est toujours possible) des patients paraplégiques peuvent procréer ont des érections. b. La femme - Plus de lubrification vaginale - Dès que S2 est atteint, plus de sensations de plaisir - Arrêt des règles après le choc spinal pendant 2 à 6 mois - En grossesse : examen cytobactériologique des urines et visites régulière, surveillance de la tension, risque thrombogène accru mais grossesse possible avec une hospitalisation à 34 semaines d'aménorrhée car la perte de sensation ne permet pas de sentir les contractions. [...]
[...] Les lésions cervicales basses provoquent des atteintes des membres supérieurs et inférieurs. Les lésions dorsales au dessus de D10 = paraplégie totale (de D2 à D10) au dessous de D10 = paraplégie incomplète A partir de L2, syndrome de la queue de cheval car ce n'est plus la moelle qui est atteinte. Si une intervention est faite dans les 6 premières heures, on peut arriver à lever l'œdème et récupérer des parties supérieures. III. Les soins aux blessés vertébraux médullaires A. [...]
[...] - Les brûlures et les gelures : réguliers car le patient est insensible, en cas d'apparition, consulter rapidement Les problèmes orthopédiques - Lutter contre l'esquin au niveau des pieds - Lutter contre le flexum du genou 7. Les fonctions génito-sexuelles a. L'homme - L'érection : même centre médullaire que la miction si les lésions se situent au dessus de D12, l'érection réflexe est conservée donc les rapports sont possibles, si les lésions se situent sous D12 : plus d'érection possible traitement palliatif (injection intra caverneuse, système de pompe interne ou externe). [...]
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