Traitement classe II, traitement classe III, orthodontie, chirurgie, mécanique de classe III, expansion maxillaire, dent, bouche, dentiste, orthodontiste, traitements chirurgicaux orthodontiques, pronostic orthodontique
C'est fatigant pour le patient, car le travail est opposé aux muscles abaisseurs et implique une observance de sa part. Effets secondaires++ : égression du secteur postérieur mandibulaire, rotation horaire du plan d'occlusion qui s'accompagne d'une rotation horaire de la mandibule catastrophique pour la classe II squelettique. Pour éviter ces effets secondaires, on va réaliser des préparations d'ancrage (dent en position de résistance) et ajouter des forces antérieures (élastiques complémentaires en antérieur ou appareils extraoraux).
[...] L'origine héréditaire des classes III est incontestable. • Associées parfois à certains Grands Syndromes : Il en découle souvent en réponse une classe III opportuniste. - Les trisomiques (aberrations chromosomiques) : ont souvent une classe III, le problème est souvent la langue avec une macroglossie qui pousse le contenant vers l'avant. On ne peut régler le problème qu'en coupant la langue. - Les cranio-facio-sténoses (syndrome malformatif) - Les divisions palatines et fentes faciales : font partie des classes III, car il y a une insuffisance maxillaire. [...]
[...] - L'ANB est devenu positif - Les superpositions montrent la position au point A et l'avancée maîtrisée du menton L'orthodontie préchirurgicale détruit les compensations alvéolaires et règle le problème de discordance transversale des bases en coordonnant les arcades en vue de la chirurgie. La chirurgie qui s'en suit est la plupart du temps bimaxillaire (car les deux maxillaires sont touchés, mais elle est bien entendu indiquée selon la forme clinique : soit maxillaire, soit mandibulaire ou combinée). ⇨ Les compensations alvéolaires appartiennent à l'orthodontie et le décalage des bases appartient à la chirurgie. [...]
[...] L'ostéotomie se fait de moins en moins, car extrêmement invasif. L'expansion entraîne un écartement, un hiatus entre les structures osseuses, mais ces dernières n'ont pas eu le temps de se modifier donc le visage se déforme et ce n'est que secondairement qu'il y a grâce au périoste une croissance modelante (aussi bien du maxillaire que de la mandibule) replaçant les pièces dans leur forme initiale, leur bonne forme. C. Les moteurs de croissance À la mandibule on a une croissance adaptative qui se fait au niveau condylien (site de la croissance mandibulaire) avec en plus des phénomènes d'apposition/résorption sur toute la surface. [...]
[...] Traitement symptomatique des classes III Avant Pendant longtemps l'orthodontie s'occupait des formes mineures de classe III, c'est-à-dire pas trop déformées. L'orthodontie faisait un compromis occlusal en accentuant les compensations et non pas en les détruisant et permettait une hypercorrection avec éventuellement une chirurgie associée. Les traitements chirurgicaux orthodontiques, eux, étaient destinés à des corrections plus importantes qui se faisaient en fin de croissance, demandaient la destruction complète des compensations pour permettre ensuite à la chirurgie de replacer les bases maxillaires et qui permettait une parfaite coordination. [...]
[...] Le traitement par microvis joue sur la dimension verticale, bloque le maxillaire et permet à la mandibule de pousser vers l'avant. On obtient une maîtrise occlusale et squelettique en 18 mois de traitement c'est rapide et c'est sans effort. C. Traitement chirurgico-orthodontique Indications : essentiellement esthétique, mais aussi quand les limites orthodontiques sont dépassées. Principe : l'orthodontie va décompenser les compensations alvéolaires puis la chirurgie va corriger le décalage squelettique. Quand : en fin de croissance pour éviter une reprise de croissance défavorable. [...]
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