Santé - médico-social, Traitement de l'édenté complet, prothèse fixe sur implants, mandibule, mastication, zone symphysaire, ostéointégration, cas clinique, sens sagittal, implant transgingival
Le traitement d'un édentement total est le plus difficile à faire en prothèse "traditionnelle", et c'est souvent très frustrant. La prothèse complète présente deux aspects négatifs :
- Aspect psychologique : le patient a du mal à l'accepter, elle ne fait pas partie de sa personne, car il doit l'enlever.
- Problème fonctionnel : instabilité, notamment à la mandibule.
Pour améliorer la situation, on a essayé de faire des prothèses totales sur implants avec des attachements pour augmenter la rétention, et améliorer l'aspect fonctionnel.
[...] On fait des maquettes et on demande au patient son avis. Sens sagittal Problématique : résorption centripète du maxillaire qui va modifier le profil sous-nasal (on va avoir petit à petit une occlusion de type classe 3). Ce sont des patients avec le menton en avant, il y a nécessité de soutenir les tissus mous. ( 3 situations (classification du Pr Armand pour communiquer avec le labo) : Classe 1 : normalité, le maxillaire n'est pas résorbé Classe 2 : situation de bout à bout Classe 3 : articulé inversé qui pose un problème pour les implants. [...]
[...] Il va y avoir des usures, mais ce n'est pas grave on peut le refaire. Conséquences des surcharges occlusales différentes selon les patients : - Chez le patient denté : douleurs, mobilités, facettes d'abrasion, déplacements dentaires, diminution de l'épaisseur du parodonte - Chez le patient porteur d'implants : dévissages, fracture de vis et de piliers, fractures d'implants, fractures d'armatures, pertes osseuses Tous les phénomènes autour des implants ne sont pas douloureux, le patient ne le verra pas. Il va venir nous consulter quand ça va déjà très mal. [...]
[...] Les contraintes occlusales agissent sur la prothèse qui les transmet aux implants. En même temps celle-ci joue le rôle de fixateur externe. Les micromouvements appliqués aux implants pendant la phase de cicatrisation jouent un rôle primordial dans le processus d'ostéointégration. Il existe un seuil de tolérance à ces micromouvements de l'ordre de 50 à 100 microns. Au-dessus de ce seuil, ils nuisent à l'ostéointégration ; ils empêchent la différenciation des cellules souches vers la lignée ostéoblastique et les détournent vers la lignée fibroblastique (Brunsky). [...]
[...] Ce sont donc des patients à risque qu'il faudra voir souvent, on peut également leur proposer des gouttières. Quand on reçoit un patient avec une prothèse cassée au niveau d'un implant, il faut le voir comme un fusible/signal d'alerte. Il ne faut pas se contenter de réparer la prothèse, mais bien de trouver l'étiologie. [...]
[...] On solidarise cette clé aux implants via des transferts. On fait un contrôle visuel et radio (voir si les transferts sont bien situés par rapport aux implants). On visse ensuite la clé, un peu partout, de façon à ce qu'elle progresse petit à petit. Si la clé se fracture, cela signifie que l'empreinte n'est pas bonne, on doit donc la refaire. Si la barre n'est pas parfaitement ajustée, il y aura des hiatus et donc des communications bactériennes. Armature coulée On ne fait plus d'armatures coulées, trop de travail pour le labo. [...]
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