James et Lange (fin du XIXème) soutiennent que c'est la sensation des changements de l'état physique qui produit l'émotion : de façon simpliste, c'est parce que nous sommes en train de pleurer que nous sommes tristes.
Les changements périphériques suivent directement la perception du stimulus, et c'est la perception de ces changements périphériques qui constitue l'émotion.
Stimulus -> réponses physio -> sensation des changement = émotion
EX : A la vue d'un ours nous nous mettons à courir, puis nous percevons les changements physio, alors seulement nous ressentons un sentiment de peur (émotion).
(...) Remise en question du modèle de James (controverse James - Cannon).
Les réactions physiologiques, périphériques seraient la conséquence de l'émotion.
Théorie centrale : les émotions sont produites dans le cerveau.
Thalamus à la source de l'expérience affective et produirait et régulerait les décharges physiologiques des émotions.
Stimulus -> thalamus -> émotions -> réactions physiologiques
(...) L'émotion serait le fruit des évaluations cognitives que l'individu fait au sujet de l'évènement.
Théorie de Schachter et Singer début des années 60 (émergence des sciences cognitives) : 2 facteurs nécessaires à la naissance d'une émotion :
L'éveil psychologique
Le traitement cognitif
L'éveil psychologique : toutes émotions découlent du processus d'activation du système nerveux autonome « arousal » qui est donc non spécifique.
(...)
[...] < number > < number > < number > Emotions de base (Ekman, 82) Ekman décrit 6 émotions de base : La tristesse La joie La colère La surprise La peur Le dégoût < number > < number > < number > Expressions faciales des 6 émotions de base < number > < number > < number > Théorie des émotions de base Les émotions de base sont le fondement des autres émotions (émotions secondaires) qui se développent au cours de la vie par interactions avec l'environnement. Ekman : recherche transculturelle notamment sur une tribu de Papouasie Nouvelle-Guinée : personnes isolées du monde peuvent identifier les expressions de l'émotion de personnes sur des photos dont les cultures sont inconnues. [...]
[...] < number > < number > < number > Coping centré sur les émotions Coping centré sur les émotions implique la gestion des émotions et le maintien d'un équilibre émotionnel Ex : Self control, recherche de soutien émotionnel, acceptation résignée et distanciation, comportements d'évitement (ne pas aller au rdv chez le médecin, ne pas prendre les ttts, ignorer la maladie ) de fuite < number > < number > < number > Coping centré sur les émotions Surtout efficaces pour les situations incontrôlables mais pas celles qui sont contrôlables Efficacité dépend également des techniques employées (ex conduites addictives ou faire du sport pour fuir la situation stressante < number > < number > < number > Emotions et cognition < number > < number > < number > Mémoire et émotions Lien fort entre émotions, attention et mémoire Ex : effet des émotions sur l'apprentissage et la mémorisation : expé : on demande à des sujets de mémoriser soit des textes, ou mots, ou photos émotionnellement neutres ou émotions positives et négatives Résultats : pourcentage de rappel nettement plus important pour les informations émo + ou - < number > < number > < number > Mémoire et émotions Effet de congruence humeur du sujet/ matériel à mémoriser : Expé : on place des sujets (hypnose par ex) en condition de mauvaise humeur et on demande de mémoriser une histoire Résultats : sujets rappellent plus d'éléments négatifs (et vis versa) Etat de mood state memory : on récupère mieux l'info en mémoire si la phase de récupération se fait dans le même état émotionnel que l'apprentissage < number > < number > < number > Emotions, prise de décision et prise de risque Etude dans ce domaine de l'effet d'états affectifs de faible intensité, ceux que l'on rencontre tous les jours et non les émotions intenses pour lesquelles il est évident qu'elles désorganisent complètement la prise de décision Affects positifs tendent à diminuer la complexité de la prise de décision dans les situations de résolution de problèmes < number > < number > < number > Emotions, prise de décision et prise de risque Les sujets choisissent la stratégie la plus simple, tendent à réduire la charge de travail en mémoire. Les affects positifs tendent à simplifier la décision mais peuvent la biaiser en amenant des solutions incomplètes ou fausses. [...]
[...] < number > < number > < number > Théorie de l'évaluation cognitive (Lazarus) Théorie cognitive des émotions : Pour Lazarus, la cognition est une condition nécessaire à l'émotion. L'émotion nécessite une évaluation (évaluation cognitive) des changements de la relation entre le sujet et l'environnement aucune situation n'est nouvelle. L'émotion apparaît lorsque la situation est associée à ce que nous connaissons, par expérience ou par l'apport d'un tiers. [...]
[...] < number > < number > < number > Théorie de l'évaluation cognitive (Lazarus) Donc émotions seraient influencées par les normes, les règles et les caractéristiques sociales Il n'y aurait à proprement parlé de situations objectivement émouvante : une situation devient émouvante dès lors qu'une personne la juge comme telle. Fonction adaptative des émotions < number > < number > < number > Théorie de l'évaluation cognitive (Lazarus) Stimulus→ réactions physiologiques → évaluation cognitive → émotions → stratégies adaptatives Théorie de Lazarus accorde une place privilégiée aux stratégies d'adaptation (« coping » = faire face, s'adapter à = mécanismes de défense) Stratégies d'adaptation en réponses à une expérience émotionnelle négative (anxiété, stress ) permettant à l'individu de restaurer un état de bien être et une meilleure qualité de vie. [...]
[...] Va décrire les émotions comme innées, universelles et communicatives < number > < number > < number > Approche évolutionniste (Darwin) But des émotions : adaptation et survie de l'espèce Les émotions ont une qualité primitive adaptative, liée tant au passé de notre espèce en terme d'évolution qu'à notre histoire personnelle Constituera la 1ère classification des émotions, déterminée par des configurations expressives faciales et corporelles spécifiques. < number > < number > < number > Théories périphériques de James et Lange James et Lange (fin du XIXème) soutiennent que c'est la sensation des changements de l'état physique qui produit l'émotion : de façon simpliste, c'est parce que nous sommes en train de pleurer que nous sommes tristes. Les changements périphériques suivent directement la perception du stimulus, et c'est la perception de ces changements périphériques qui constitue l'émotion. [...]
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