Le système immunitaire, ensemble d'organes, de cellules et de molécules, est responsable d'une fonction physiologique très importante : la défense contre les agents pathogènes susceptibles d'agresser l'organisme. Il assure une veille constante de l'organisme en tolérant les constituants du soi et en déclenchant une réponse immunitaire innée ou acquise visant à éliminer tout élément du non-soi, qualifié d'antigène.
[...] complexe mineur présent sur les hématies ; CMH I : présent sur toutes les cellules nucléées CMH II présente cellule système immunitaire (macrophage, cellule dendritique, lymphocyte 7. expliquer l'origine de la diversité des marqueurs majeurs du soi au sein de l'espèce humaine. La diversité des allèles reflète la diversité des protéines synthétisées 8. Expliquer ce qu'est un donneur compatible dans le cas d'une greffe d'organe. Un donneur compatible est un donneur qui partagera un maximum d'allèles du CMH identiques avec le receveur. [...]
[...] En cas de greffes, ces marqueurs du soi peuvent devenir la cible du système immunitaire du receveur, d'où le nom d'« antigènes du soi Ces marqueurs ont d'abord été décrits sur les leucocytes, ce qui explique l'autre appellation du CMH : le système HLA (Human Leucocyte Antigen). La réussite d'une greffe dépend de la provenance du greffon. Par exemple, la greffe d'un fragment de peau d'un individu sur lui-même autogreffe) est toujours acceptée. Si le fragment de peau provient d'un individu différent, mais de la même espèce allogreffe), on observe un rejet si le receveur n'a subi aucun traitement préalable. Ce rejet résulte de l'activité du système immunitaire. [...]
[...] Certains antigènes résultent de la modification de cellules du soi, ils sont dits endogènes. C'est le cas des cellules cancéreuses et des cellules infectées par un virus : ces cellules, à l'origine du soi, subissent une modification de leurs antigènes membranaires, notamment du CMH. Elles n'appartiennent alors plus au soi, mais deviennent des cellules du soi modifié Le système immunitaire les reconnaît comme étrangère à l'organisme et déclenche une réponse visant à les éliminer. Exemples d'antigènes d'origine exogène : bactérie, virus, parasites, cellules ou tissus introduits dans un organisme à des fins thérapeutiques (greffes, transfusion sanguine ) Exemples d'antigène d'origine endogène : protéines synthétisées par les cellules infectées par un virus, macromolécules spécifiques apparaissant sur la membrane des cellules tumorales. [...]
[...] Ce sont de petites protéines qui permettent aux cellules de communiquer au sein du système immunitaire. Il s'agit d'une famille de molécules très variées (interleukines, histamine et sérotonine) Les interférons Les interférons sont de petites protéines dont il existe 3 types : α, β et γ. Produits par des cellules infectées par un virus, ils vont induire la production de protéines antivirales par les cellules saines voisines Molécules de l'immunité acquise : les anticorps Les molécules capables de se combiner à un antigène pour le détruire ou le neutraliser sont les anticorps, aussi appelés immunoglobulines car ce sont des protéines du groupe des globulines. [...]
[...] Un antigène est une molécule capable de déclencher une réponse immunitaire : il est dit immunogène. Cependant, toutes les molécules immunogènes sont des antigènes, mais tous les antigènes ne sont pas immunogènes : par exemple les haptènes. L'antigène possède également la faculté de se lier aux effecteurs de la réponse immunitaire (anticorps et lymphocytes) qu'il a induite : il est dit antigénique. L'immunogénicité et l'antigénicité d'un antigène sont dues à la présence de sites particuliers présents sur les antigènes appelés déterminants antigéniques ou épitopes. [...]
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