I) Les gamètes et leurs précurseurs
A) Définitions
Les gamètes sont représentés par les spermatozoïdes (fécondant) et l'ovotide (fécondé). Ce sont des cellules uniques et qui ont pour fonction, la fécondation. On leur décrit plusieurs caractéristiques :
Les gamètes sont haploïdes c'est-à-dire qu'elles ont la moitié de la garniture chromosomique des cellules somatiques soit ½ de 46 donc 23 chromosomes.
Les gamètes sont produits dans les gonades, donc testicule pour l'homme et ovaire pour la femme.
Remarque :
Les spermatozoïdes sont mobiles et de petit diamètre et ne contiennent pratiquement pas de réserves.
Les ovotides sont de grande taille, immobiles et contiennent une quantité variable de substance de réserve que l'on appelle le vitellus (dans l'espèce humaine, il n'y a pratiquement pas de vitellus).
B) Cellules germinales primordiales
Spermatozoïdes et ovotides dérivent de cellules germinales primordiales, et sont produits au 21ème jour de l'embryogenèse et naissent de l'épiblaste au moment de la gastrulation (...)
Sommaire
I) Les gamètes et leurs précurseurs
A. Définitions
B. Cellules germinales primordiales
C. Gonocytes
II) Structure et fonctions du spermatozoïde humain
A. Introduction, le testicule, ses voies excrétrices et ses glandes annexes
B. Structure et fonction du spermatozoïde humain
III) La spermatogenèse
A. Définition et rappel des étapes préliminaires
B. Spermatogonies
C. Spermatocytes et méiose
D. Spermatides et spermiogenèse
E. Spermiation
F. La cellule de Sertoli : structure et fonctions
IV) La régulation des fonctions testiculaires
A. L'hypothalamus
B. L'antéhypophyse
C. Les tissus cibles testiculaires des hormones hypophysaires
D. Le rétrocontrôle négatif
V) Le liquide séminal et la biologie des spermatozoïdes
A. Liquide séminal
B. Les examens des spermatozoïdes
C. Les facteurs perturbant la spermatogenèse
[...] Il rejette l'inconscient freudien comme n'étant que la mauvaise foi c'est-à-dire un mensonge à soi-même, pour fuir ce qu'on ne peut pas fuir, pour fuir ce que l'on est Or le recours à l'inconscient permet de se débarrasser de sa propre liberté et d'expliquer que l'on est possédé par une entité psychique que l'on ne contrôle pas, que l'on est donc pas responsable de nos agissements, de nos choix. Or si l'on y réfléchit, le prétendu inconscient nous apparaît comme largement conscient car alors comment la censure pourrait-elle discernait les impulsions refoulables sans avoir conscience des les discerner ? La critique que fait Sartre de la mauvaise foi de l'inconscience rend que plus difficile l'analyse la responsabilité de chacun car comment savoir assurément si une personne est oui ou non consciente ? [...]
[...] Une personne qui souffrirait de troubles mentaux et tuerait quelqu'un ne serait pas forcément tenue responsable de ce crime étant jugé comme malade. On le jugerait comme n'ayant plus la maîtrise de ses facultés et n'ayant pas conscience de la valeur de ses actes. On tient aussi pour innocent l'enfant qui agit sans savoir que ce qu'il fait est dangereux, ou impoli, etc. Dans les deux cas, bien que responsable de son erreur (c'est bien lui qui l'a commise), le sujet ne peut être dit fautif. [...]
[...] Il est facile de répondre de ce dont on a conscience mais il est plus difficile de répondre de ce qui échappe à notre conscience, à notre savoir. On en vient alors à se demander dans quelles mesures est-il possible d'être responsable d'actes dont nous n'avons pas conscience étant donné que cette inconscience ne nous permet pas directement d'entrevoir la portée de nos actes. On en vient alors à se poser la question : Peut-on être responsable des actes dont on n'a pas conscience ? Si l'on prend le cas d'une personne qui roule tout les jours en voiture. [...]
[...] Cette personne rejette du CO2 par le biais de sa voiture qui pollue l'atmosphère et pourtant, cette personne ne se sent pas forcément responsable du réchauffement climatique estimant que bien d'autres voitures roulent. Dans ce cas, cette personne est bien responsable du réchauffement climatique, mais au niveau de sa propre conscience, elle ne se sent pas responsable. De même, quelqu'un qui partirait à la chasse et tuerait des animaux d'une même espèce peut être responsable de l'extinction de cette espèce. [...]
[...] La frontière entre la conscience et l'inconscience est donc bien mince au niveau de la responsabilité. Mais l'inconscient ne pourrait-il pas être une excuse à nos agissements ? Il y a des degrés dans l'inconscience, selon sa cause : incompréhension, oubli, distraction, inattention. Le pouvoir, voire le devoir d'être conscient est pris en compte. On peut se rendre coupable de ne pas avoir évité son erreur. Cela se retrouve lors d'un procès, quand il faut dire si un individu incriminé était ou non conscient au moment de l'action jugée. [...]
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