Pharmacie - Santé - Social, Soignant et la mort, deuil, rites funéraires, représentations de la mort, mort médicale, mort encéphalique, mort cérébrale, circulaire Jeanneney, mort et législation, accompagnement médical
L'hôpital et différentes institutions sont des lieux de soins mais aussi des lieux de mort. Chaque société va essayer de définir la mort surtout comme opposé à la vie. Les chercheurs qui se sont intéressés à la mort ont eu du mal à la définir. Aujourd'hui encore on a du mal à la définir. Il y a une difficulté à définir la mort comme objet d'études. Elle semble être un mystère. C'est une réalité affreuse, douloureuse pour l'autre. En France, la mot est tabou, car il renvoie à la douleur, tristesse et souffrance.
[...] Le soignant est confronté à la mort dans son travail. Face à elle, il n'y a pas que les infirmiers mais toute l'équipe soignante. Cette difficulté ne diminue pas avec le nombre d'années et la mort est fortement exprimée dans de nombreux services. • Quelques repères historiques pour une définition légale : ➢ Représentation et évolution égislatives de la mort ➔ Décret 1941 : reconnaissance légale de l'arrêt circulatoire comme signe de mort. Autopsie moins 24h non autorisées. La mort devient un phénomène biologique. [...]
[...] Rituels culturels non religieux : Les gens du voyage : on brûle le mort et la caravane avec toutes les affaires du défunt. Pour les Hindous l'Homme nait trois fois : par ses parents, par le mariage, par la crémation. Funérailles célestes : Cet un rite funéraire Tibetain, sur la heut de l'Himalaya, il consiste à démembrer un cadavre et de l'exposer à l'air libre pour l'offrir aux vautours. Harmonie entre ciel et terre, entre l'âme et le corps. Pratiqué que chez les personnes qui sont respectées. [...]
[...] La mort se trouve ainsi réhabilité. Ce type d'accompagnement apparaît comme un nouveau rite de mort, spécifique de la mort institutionnelle. • Représentations culturelles de la mort Lorsque l'on fait une recherche sur la mort interculturelle (toutes cultures et toutes religions) : deux conceptions : – Celle sui croit que tout estfini pour l'Homme avec la disparition du corps; – Celle qui affirme que la mort corporelle libère un principe spirituel indestructible et le début d'une autre vie éternelle. Pour les trois religions monothéistes (Christianisme, Judaïsle et Islam), la mort comme un passage un transition qui demande toute une préparation. [...]
[...] Pour les Juifs : Cadavre par terre et prières, lavé au domicile, toilette de purification (la Tahara), faite par des religieux compétents pour débarasser le défunt de toutes souillures, le mrt est vêtu d'un vêtement mortuaire, mit dans un liceul blanc et dans un cercueil. On met une bougie qui symbolise l'immortalité de l'âme. La famille demane pardon au défunt pour les fautes qu'elles a pu commettre à sont égard. Parfois la famille ne se lave pas, ne mange pas, mange que des produits secs . etc Les juifs déchirent une partie de vêtement lorsqu'il sont en deuil, les enfants doivent bien se tenir pendant un an sinon répercutions sur le défunt . [...]
[...] Le soignant participe aux rites funéraires : la toilette, l'habillage, la présentation du mort, la veillée . etc En tant que soignant, on est positionné dans ce contexte de mort, le soignant est un être humain qui ressent les émotions et qui peut trouver cette situation difficile. Il faut donc que le patient sache se protéger tout en accompagnant l'autre. DEPUIS LES ANNÉES 1970 Un contre-courant tend à s'instaurer. Une mort plus humaine est demandée et réalisée par les soins palliatifs. [...]
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