Soignant, dilemme éthique, obligation de soigner, respect du patient, consentement, soins, infirmier, patient, liberté de pensée, Code de Nuremberg, autonomie, traitement, dignité, déontologie, maladie, adhésion thérapeutique, observance, adaptation
Lors de ce questionnement, différents principes et concepts interviennent. C'est ce que nous allons donc détailler ci-dessous.
Commençons tout d'abord par la base de tout soin : le consentement. Dérivé du verbe consentir, il désigne un acquiescement à quelque chose et donc l'action d'accepter. Mais selon le domaine dans lequel il est employé, sa définition peut différer.
Cependant, pour donner son consentement, le patient doit en être capable et être libre de sa pensée.
[...] Cette décision collégiale doit, par conséquent, être basée sur une reconnaissance de l'autonomie du patient. Elle s'élabore dans une démarche qui impose aux soignants d'informer, de tenir compte des interrogations et des choix du patient. Toute cette démarche d'autonomisation doit se faire dans le respect de sa dignité. La dignité humaine Lors de la définition du consentement, nous avions vu que celui-ci pouvait être abordé de différentes manières. Ici, nous allons voir qu'il peut être l'expression de la dignité. En effet, dans le cadre des soins, le patient peut être considéré comme simple objet. [...]
[...] Elle comprend « un questionnement critique sur la morale dont elle interroge les règles et recherche à leur égard des orientations réfléchies et correctes. » (MAUFOUX-IMMERGOUT Régine, DEVERS Gilles, DEVERS Khady Badiane. Précis de législation éthique et déontologie). Par conséquent, tout professionnel a le devoir de mettre en place ce processus afin de donner un sens aux actions qu'il mène et agir en faveur du patient. L'éthique est basée sur quatre principes fondamentaux qui sont la bienfaisance, la justice, l'autonomie et la non-malfaisance. [...]
[...] Le soignant face à un dilemme éthique : l'obligation de soigner et le respect des souhaits du patient Lors de ce questionnement, différents principes et concepts interviennent. C'est ce que nous allons donc détailler ci-dessous. Commençons tout d'abord par la base de tout soin : le consentement. Le consentement Définition : selon le livre des concepts en sciences infirmières, Philipe Svandra, pages 123 à 125 Le mot « consentement », selon le « Trésor de la langue française », dictionnaire en ligne, apparaît au XIIe siècle. [...]
[...] L'observance et la pratique infirmières L'observance fait partie des enjeux majeurs de santé publique, car elle permet la réduction des facteurs de morbidités et de mortalités. Et ce, que ce soit de manière individuelle (en cas de maladie chronique) ou collective (réduction du risque de transmission d'une infection). C'est pourquoi l'éducation a une place importante au sein de la santé et tend à devenir une priorité. Des méthodes directes et indirectes ont été développées afin d'évaluer l'observance des patients au terme des interventions, visant le développement de l'autonomie et l'adaptation. [...]
[...] Le point important, ici, est donc l'aspect éclairé du consentement. Nous avions vu que l'autonomie se déclinait sous différents aspects et notamment celui de la souveraineté. En ces termes-là, l'autonomie est plus exigeante. Pour s'exprimer, cette dernière ne doit être sous aucune autorité morale extérieure et donc être le résultat de la raison uniquement. En ce sens, le soignant, au nom de la raison, peut passer outre « le consentement », si la personne oriente son choix vers l'irrationnel ou que ce dernier constitue un danger. [...]
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