Exposé de santé, réalisé dans le cadre de la première année de soins infirmiers, relatif à la famille devant la maladie. Cette étude se base sur une synthèse de textes anthropologiques : la prise en charge de la maladie dans sa globalité, les différentes manières de vivre la maladie et l'importance du rôle infirmier dans l'accompagnement du malade et de sa famille.
[...] II/ Les différentes manières de vivre la maladie : Pour le malade : L'annonce du diagnostic peut être vécue comme le deuil de la santé : La manière de faire face à un diagnostic varie fortement d'une personne à l'autre. Les réactions sont elles aussi différentes que le sont les personnes, tout en sachant que la réaction ne reflète aucunement la gravité ou le stade de la maladie. De nombreux facteurs vont influencer les réactions psychologiques d'une personne face à sa maladie. En ce qui concerne les efforts des patients pour mieux vivre leur maladie, on rencontre de grandes différences. [...]
[...] La filiation est un lien inconditionnel et absolu. Les enfants sont égaux en droits et en devoirs mais il en est de même pour les parents. L'obligation alimentaire est une obligation légale d'aider un membre de sa famille dans le besoin (époux, ascendants et descendants de lignée directe). En ce qui concerne la prise en charge de malades mentaux, le texte de Martine BUNGENER fait état des résultats d'une enquête menée auprès de l'entourage de ces individus. L'enquête est réalisée par une association auprès d'amis et de familles de malades mentaux. [...]
[...] Le repli sur soi et l'isolation sociale qui menacent le malade sont très angoissant. On peut se demander si un tel retrait ne pourrait pas parfois être évité si les proches abordaient ouvertement leurs propres peurs et incertitudes. Le bien portant devrait se demander ce qu'il attendrait lui-même de la part d'un ami, d'un collègue s'il était atteint d'une maladie semblable. Il est utile que quelqu'un : *soit capable d'écouter sans interrompre l'autre. *montre de la compréhension et de la solidarité. [...]
[...] Cet échange entre la famille et les soignants leur permet de mieux appréhender les différentes étapes et symptômes de la maladie. Ils seront ainsi mieux préparés pour faire face à l'issue de cette maladie. Il appartient aux soignants et à la famille de mesurer leurs paroles en présence de l'enfant, afin que ce dernier puisse continuer à vivre avec un minimum de sérénité. Le soutien psychologique du malade et de son entourage peut et doit être proposé par les équipes soignantes. [...]
[...] Ces institutions réservent un rôle aux familles celui de la relation affective. Les institutions sont souvent adaptées à un type de pathologie afin de mieux répondre à la spécificité des dépendances qu'elle engendre. Il existe des Centres d'Aide par le Travail pour rendre actifs socialement et professionnellement les jeunes adultes et adultes souffrant de maladies mentales. Il existe aussi des centres d'accueil pour le séropositifs. De nos jours les structures de soins en psychiatrie ont un nombre de lits limités, il est difficile d'obtenir un placement dans une période assez courte. [...]
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