Le don du sang et la transfusion sanguine

Résumé du document

Exemple :

Une mère Rh- est enceinte d'un bébé Rh+ (qui a des antigènes D). La mère n'a pas encore d'anticorps anti-D, mais comme son sang est en contact avec le sang du foetus au moment de l'accouchement, elle va en fabriquer. Par la suite, on ne pourra plus lui transfuser du sang Rh+, sinon elle le détruira. De même, si cette mère a un deuxième enfant Rh+, ses anticorps - anti D vont détruire le sang du foetus.
Deux méthodes existent pour éviter ceci. La première consiste à injecter des anticorps anti-D à la mère juste après l'accouchement du premier enfant Rh+. Ces anticorps vont détruire le sang du foetus qui est passé dans celui de la mère avant que celle-ci ne reconnaisse le sang étranger et ne fabrique en masse des anticorps anti-D. La seconde méthode est moins utilisée : Quand la mère a déjà eu son premier enfant et déjà fabriqué des anticorps anti-D, on va lui injecter un produit qui va faire disparaître ces anticorps.

On évite de transfuser du sang Rh+ chez une personne Rh- mais on ne peut pas empêcher une mère Rh- d'avoir un bébé Rh+, si le père de l'enfant est porteur de l'antigène D. (...)

Extraits

[...] L'homme meurt, peu après ce qui s'averre être la première transfusion sanguine. En 1668 : Le tribunal Français décide que seuls les médecins dits compétents seront autorisés à faire des transfusions sanguines car la plupart des personnes qui ont bénéficié de transfusions à l'époque sont mortes peu de temps après. Le tribunal demande aussi avant chaque transfusion au moins une expérience animale. En 1788 : On peut maintenant démontrer qu'un chien affaibli par une perte de sang a uniquement besoin d'une injection de sang pour être réanimé. [...]

[...] Le sang peut transmettre des microbes du donneur au receveur et être à l'origine de maladies. Ces maladies sont d'autant plus graves que les personnes transfusées ne sont souvent pas en bonne santé, donc plus sensibles. On transfuse beaucoup de concentrés qui viennent de plusieurs donneurs, il faut donc être prudent car plus le nombre de donneurs est grand, plus le risque de contamination l'est aussi. Les microbes transmissibles par transfusion sanguine peuvent être des virus comme ceux du sida ou des hépatites B et des parasites entraînant le paludisme ou la leishmaniose, des bactéries Contrairement à ce qu'on peut croire, on a aujourd'hui plus de problèmes avec les hépatites B et C qu'avec le sida. [...]

[...] Les hémophiles en particulier ont été touchés par le virus car on leur transfuse des concentrés de molécules provenant du plasma de nombreux donneurs, ce qui augmente le risque de présence du VIH (virus du Sida). En des hémophiles étaient séropositif pour le VIH. Heureusement, à partir de 1985, le dépistage des dons du sang devient obligatoire, les donneurs sont sélectionnés et le plasma est chauffé pour éliminer les virus. Cette affaire a engendré de nombreux procès contre des responsables de la transfusion sanguine et leur vision industrielle de la transfusion. [...]

[...] Par la suite, on ne pourra plus lui transfuser du sang sinon elle le détruira. De même, si cette mère a un deuxième enfant ses anticorps - anti D vont détruire le sang du fœtus. Deux méthodes existent pour éviter ceci. La première consiste à injecter des anticorps anti-D à la mère juste après l'accouchement du premier enfant Rh+. Ces anticorps vont détruire le sang du fœtus qui est passé dans celui de la mère avant que celle-ci ne reconnaisse le sang étranger et ne fabrique en masse des anticorps anti-D. [...]

[...] Les leucémies sont des cancers du sang. On utilise la chimiothérapie pour tuer les cellules cancéreuses, mais cela tue aussi des cellules non malades, dont les plaquettes, d'où leur manque. L'aplasie est une maladie où la moelle, l'organe qui produit les cellules sanguines, ne fait plus son travail. C. Le plasma. Le prélèvement de plasma se fait aujourd'hui beaucoup par aphérèse. C'est un peu pareil que pour les plaquettes à part que l'on restitue au donneur un produit de remplacement pour que celui-ci garde le même volume de sang. [...]