La salpingite aiguë entraînant des douleurs pelviennes très vives, une température élevée, conduit à une consultation urgente. Des leucorrhées (pertes « blanches ») purulentes associées parfois à une cystite voire à une bartholinite (infection d'une glande de la vulve appelée glande de Bartholin) évoquent déjà une infection probablement gonococcique (...)
[...] En sachant bien que le pourcentage de succès, tous cas confondus, ne dépasse pas En effet aucun geste chirurgical ne saurait rendre à la muqueuse des trompes les qualités fonctionnelles indispensables à la survie et au transfert de l'œuf dans la cavité utérine. L'infertilité d'origine tubaire constitue l'indication majeure de la fécondation in vitro; ses résultats sont à ce point prometteurs qu'elle viendra souvent remplacer dans un proche avenir une chirurgie coûteuse et aléatoire. II) Leucorrhées Description Toutes les femmes ont des pertes vaginales que les médecins appellent, improprement d'ailleurs, des leucorrhées. [...]
[...] Un traitement éclair par nimorazole vous guérira, vous et votre partenaire. - Les leucorrhées à Chlamydiae ne sont pas - et c'est dommage - caractéristiques et donc ne se distinguent pas des leucorrhées banales; ces micro-organismes, même s'ils sont de mise en évidence difficile, doivent être systématiquement recherchés; ils sont en effet responsables d'infections salpingiennes d'autant plus redoutables qu'elles sont insidieuses. Un traitement prolongé du couple par antibiotique (cyclines) donne de bonnes chances de guérison. - Vous présentez à la fin des règles ou après les rapports des pertes banales mais dont l'odeur est des plus incommodantes; il s'agit d'une infection sans gravité à Hémophilus ou bacille de Gardner; un traitement du couple par antibiotique ou tinidazole doit vous guérir en quelques jours. [...]
[...] Salpingites aiguës et chroniques et Leucorrhées Salpingites aiguës et chroniques On entend par salpingite une infection aiguë ou chronique des trompes. La salpingite aiguë La salpingite aiguë entraînant des douleurs pelviennes très vives, une température élevée, conduit à une consultation urgente. Des leucorrhées (pertes «blanches») purulentes associées parfois à une cystite voire à une bartholinite (infection d'une glande de la vulve appelée glande de Bartholin) évoquent déjà une infection probablement gonococcique. L'examen est le plus souvent très démonstratif: il existe une tuméfaction douloureuse de chaque côté de l'utérus. [...]
[...] Si vous présentez des pertes, une question se pose : sont-elles physiologiques, c'est-à-dire normales ou pathologiques? Les leucorrhées abondantes, filantes, empesant le linge et coïncidant avec l'ovulation, ne sont que les témoins d'une bonne glaire cervicale et donc d'une excellente fertilité. Très certainement physiologiques également, les pertes survenant avant les règles, vaguement jaunâtres, gênantes quelquefois par leur abondance, sont aggravées par la nervosité ou un conflit psychologique; elles ne sont, sauf exception, que le reflet d'une hypersécrétion des glandes vulvaires et d'une desquamation excessive de la muqueuse vaginale. [...]
[...] Le traitement dit antifongique est le plus souvent efficace mais doit être répété pour juguler une affection quelquefois récidivante. Les leucorrhées de la petite fille : Elles s'accompagnent ou non de prurit vulvaire; elles sont dues en général à des germes banals, quelquefois au gonocoque (contamination familiale). Elles sont justifiables d'un traitement antibiotique (voire œstrogénique de courte durée) et d'un traitement local par petits ovules ou instillations au compte-gouttes d'une solution anti-infectieuse; elles peuvent être le fait de petits vers intestinaux, les oxyures, qui sont justiciables d'un traitement familial. [...]
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