Les médecins qui soignent régulièrement les personnes âgées sont fréquemment confrontés à cette affection particulière (la maladie de Horton). Ils savent que le pronostic dépend de la précocité de leur diagnostic. Néanmoins, celui-ci est loin d'être aussi évident malgré des progrès certains dans les examens complémentaires. L'épreuve thérapeutique est alors un recours nécessaire.
Cet exposé fait le point sur l'expérience acquise en la matière, guide essentiel à la pratique quotidienne. Ceci n'étant pas une clause de style, car la responsabilité médicale est ici concernée.
[...] Elle est aussi mal tolérée sur le plan organique général et les céphalées sont souvent insupportables Le diagnostic de certitude c'est la biopsie artérielle, mais si elle est négative et que des signes cliniques sont évocateurs, il faut traiter à la cortisone et sans hésiter. Il faut cependant être critique dans l'évaluation du bien-fondé d'une corticothérapie au long cours qui peut être délétère et peut-être non déterminante à coup sûr dans l'évolutivité à terme. Pour cela, revoir le contexte morbide éventuel, le terrain, les signes patents et indiscutables de Horton résiduel (rapport bénéfice-gain) De fait, on ne guérit pas de Horton. On maîtrise cependant et on doit le faire rationnellement . [...]
[...] Si ces paramètres s'améliorent régulièrement, en 2-3 semaines, on peut penser que l'on est efficace et proposer alors une baisse progressive des posologies sur 18 mois en moyenne. Habituellement, on laisse sine die un traitement de fond , autour de 20 mg par jour, de crainte de récidive(fréquente, car on a pas traité la cause). -anticoagulants : calciparine SC puis AVK Signalons les prescriptions simultanées de méthotrexate . A évaluer. Retenir : la cortisone est très efficace pour stabiliser l'évolution et empêcher la perte de la vision. [...]
[...] Surtout, signe essentiel, des céphalées frontales, voire des douleurs du cuir chevelu. Les signes visuels sont à rechercher : -diplopie transitoire -paralysie oculo-motrice -ptosis palpébral Ce sont des signes d'alerte ophtalmologique, mais il arrive que la patiente viennne consulter pour une cécité unilatérale, complication ultime mais ici malheureusement révélartrice. Ces données sont suffisantes pour que le médecin se mobilise Il n'y a pas d'autre facteurs déterminants, hérédité suggérée comprise. La certitude : 1-un syndrome inflammatoire majeur(VS-CRP)biologique est un bon signe évocateur, s'il est isolé 2-la preuve, c'est l'examen histologique d'un prélèvement d'artère. [...]
[...] 1-peut être fruste ou tronquée. Le consensus, c'est de retenir un état inflammatoire et deux signes, au moins, de souffrance clinique. Ces formes sont fréquentes et posent des problêmes de diagnostic différentiel -l'athérosclérose est courante après 60 ans et si la patiente est reconnue par ailleurs, coronarienne ou comme ayant des antécédents d'AVC, le médecin peut s'égarer 3 De toutes façons, un bilan cardio-vasculaire est impératif(ECG, TA . ) -les algies vasculaires de la face -les migraines ophtalmiques Il faut répéter que dans le doute, il faut traiter comme si 2-spontanément, les complications sont inéluctables et fait majeur, elles sont définitives Les plus fréquentes sont visuelles : C'est la chute rapide , unilatérale, de l'acuité visuelle. [...]
[...] Ils savent que le pronostic dépend de la précocité de leur diagnostic. Néanmoins, celui-ci est loin d'être aussi évident malgré des progrès certains dans les examens complémentaires. L'épreuve thérapeutique est alors un recours nécessaire Cet exposé fait le point sur l'expérience acquise en la matière, guide essentiel à la pratique quotidienne. Ceci n'étant pas une clause de style, car la responsabilité médicale est ici concernée C'est une maladie artérielle obstructive de type inflammatoire chronique, de cause inconnue et qui frappe surtout la femme après 60 ans. [...]
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