Pendant la phase oestrogénique, les cellules de la granulosa produisent des oestrogènes et de l'inhibine sous l'action de la FSH. Ces hormones exercent un effet inhibiteur sur l'hypophyse. Les oestrogènes exercent probablement un effet inhibiteur sur l'hypothalamus.
En période préovulatoire, les cellules de la granulosa deviennent sensibles à la LH et sécrètent de grandes quantités d'oestrogènes. Cette imprégnation hormonale conduit après 48H à une inversion des effets des oestrogènes sur l'hypophyse (rétrocontrôle positif) (...)
[...] La FSH atteint également un pic mais à un plus faible niveau, probablement parce qu'elle est freiné par l'inhibine et l'œstradiol. Le pic de LH est une étape essentielle à l'ovulation. Sans pic, les étapes finales de la maturation d'un ovocyte ne peuvent pas se dérouler. Environ 16 à 24H après le pic de LH, l'ovulation a lieu. Le follicule mature sécrète de la collagénose qui dissout le collagène des tissus conjonctifs liant les cellules folliculaires les unes aux autres. Le pic de LH déclenche la migration des de la thèque vers l'espace antral. [...]
[...] III Phase lutéale précoce et moyenne Après l'ovulation, le corps jaunes produit en continu des niveaux élevés de progestérone et d'œstrogènes. La progestérone est l'hormone prédominante de la phase lutéale. Le niveau d'œstrogène augmente mais n'atteint jamais le pic observé avant l'ovulation. La combinaison entre œstrogène et progestérone exerce un rétrocontrôle négatif sur l'hypothalamus et l'hypophyse antérieur. La sécrétion des gonadotrophines, plus tard supprimé par la production d'inhibine lutéale, reste bloquée pendant la plupart de la phase lutéale. IV Phase lutéale tardive Le corps jaunes possède une durée de vie intrinsèque de 12 jours environ. [...]
[...] ( toutes les cellules de la lignée germinale féminine sont bloquées au stade de prophase de la première division de méiose vers la fin du 7e mois fœtal (caractère discontinue). La reprise de la gamétogenèse féminine se fait lors de l'ovulation ; l'ovocyte 1 qui est libéré lors de cette phase, reprend le processus de méiose sous l'action des hormones hypophysaires. La première division de méiose se poursuit et permet de donner naissance à deux cellules filles. Les cellules féminines issues de la première division de méiose sont très asymétriques : l'ovocyte II et le premier globule polaire. [...]
[...] Régulation du cycle hypothalamo-hypophysaire chez la femme Pendant la phase œstrogénique, les cellules de la granulosa produisent des œstrogènes et de l'inhibine sous l'action de la FSH. Ces hormones exercent un effet inhibiteur sur l'hypophyse. Les œstrogènes exercent probablement un effet inhibiteur sur l'hypothalamus. En période préovulatoire, les cellules de la granulosa deviennent sensibles à la LH et sécrètent de grandes quantités d'œstrogènes. Cette imprégnation hormonale conduit après 48H à une inversion des effets des œstrogènes sur l'hypophyse (rétrocontrôle positif). [...]
[...] La reprise ultime de la méiose ovocytaire n'a lieu qu'en cas de fécondation. Cette deuxième division conduit à la formation de deux cellules asymétriques : le gamète féminin mature (qui est déjà un œuf fécondé) et le deuxième globule polaire dont le cytoplasme est très réduit et qui ne se développe plus. Pendant toutes les phases de maturation de l'ovocyte, les gènes sont transcrits activement, permettant l'accumulation d'ARN-m dans le cytoplasme de l'ovocyte. La distribution d'ARN-m cytoplasmique réalise des gradients de concentration qui entraînent une polarisation très précoce de l'ovocyte. [...]
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