La régénération parodontale

Thèmes abordés

Régénération parodontale, chirurgie, chirurgies résectrices, dent, bouche, mâchoire, gencive, réparation, cicatrisation, épithélium de jonction long, cellules, régénération tissulaire, dentiste, orthodontiste

Résumé du document

Nous allons voir quels sont les possibilités thérapeutiques régénératrices et les choix thérapeutiques à faire en fonction des cas cliniques. Il est intéressant de réaliser des chirurgies résectrices notamment en préprothétique. Patiente avec une GUN + sourire gingival. Une élongation coronaire a été faite afin de réaligner les collets pour ensuite refaire les prothèses. De nos jours, on penche plutôt pour un repositionnement labial. Ils s'adressent notamment aux sourires gingivaux. On décolle le muscle de la lèvre supérieure, on incise et on suture plus bas pour éviter le sourire gingival.

Extraits

[...] Il y a une longue attache épithéliale avec une adhésion conjonctive, des fibres parallèles, un pontage. La réparation est spontanée (on se fait une plaie, on cicatrise). - Régénération : restauration des tissus en rétablissant l'architecture et la fonction. On retrouve un dépôt de cément sur une surface préalablement exposée et une insertion des fibres de collagène qui sont fonctionnellement orientées. La régénération n'est pas systématique ni spontanée. La régénération parodontale implique la formation de cément, de fibres desmodontales (attention ce ne sont pas des fibres de Sharpey) et d'os alvéolaire. [...]

[...] De plus, si on avulse une molaire maxillaire, il y aura de la résorption alvéolaire et la pneumatisation du sinus donc il y a peu d'os restant pour pouvoir poser un implant. Il faudra réaliser un sinus lift, de la régénération et poser l'implant. L'amputation est donc intéressante pour maintenir une dent sur l'arcade et éviter ce genre de plan de traitement. Les facteurs influençant les traitements et les résultats au long terme pour les molaires sont les atteintes furcatoires avec traitement non chirurgical puis chirurgical. [...]

[...] Remarque : si on n'a pas le gène de l'amelogénine, on a une absence de dents (c'est le cas des oiseaux par exemple), on a fait exprimer ce gène chez l'oiseau et on a obtenu des germes de dents Chirurgie régénératrice RTI Une synthèse d'études montre des résultats intéressants et stables à 3 ans avec des RTI : - Réduction de poche de 4,31 mm - Gain attache moyenne de 3,58 mm - Récession de 1,3 mm Les dernières études comparent un lambeau minimalement invasif avec Emdogain versus Emdogain sans lambeau (technique flapless). Le gain d'attache clinique dans les lésions peu profondes est meilleur en utilisant Emdogain en flapless. C'est logique, car qui dit lambeau, dit incision et dit cicatrisation. La difficulté est qu'il faut une absence de saignement donc sécher quelque chose sans lambeau est difficile, et il faut rincer l'EDTA longuement (à l'aveugle du coup). E. [...]

[...] Ces particules sont par contre très indiquées en régénération osseuse. B. RTG et ses dérivés L'idée de la régénération tissulaire guidée est qu'il y a un trou et qu'il manque aussi des parois donc il faut essayer de « refermer le vase ». Il faut éviter la compétition cellulaire par l'exclusion cellulaire (par exemple, les cellules osseuses sont plus lentes que les cellules épithéliales et fibroblastiques) donc on met une membrane. C'est une fausse bonne idée, car c'est compliqué à faire techniquement, car cela n'isole pas vraiment, mais la membrane remplace la paroi manquante et stabilise le caillot donc elle entraîne une cicatrisation voire une régénération. [...]

[...] Il est très résorbable et rapidement remplacé par de l'os. - L'os xénogène (porcin, bovin, équin, corail, il faut prévenir le patient, car certains sont réticents), c'est un os peu résorbable dans le temps - Greffes alloplastiques (polymères, biocéramiques [hydroxyapatites, phosphates tricalciques], bioverres ou verres bioactifs), rôle de matrice et au niveau de la surface de l'os va être généré, ce n'est pas ou mal résorbable Pour l'os autogène, il existe des preuves histologiques de régénération parodontale, mais pour les substituts osseux il existe peu de preuves de régénération. [...]