Santé - médico-social, Reconstruction osseuse, implantologie, tissu osseux, régénération osseuse, ostéotomie, fragment facturé, mandibule, maxillaire, translations vestibulaires, onlay, cas clinique
Différentes techniques et différents matériaux sont envisageables actuellement pour réaménager le tissu osseux. Les techniques de régénération osseuse guidée et de greffes en inlay-onlays peuvent être mises en oeuvre. Concernant les matériaux utilisés, un large panel de choix est possible incluant de l'os autogène, de l'os allogène, ou bien des substituts osseux. L'objectif étant de reconstruire l'os. D'autres techniques existent, telles que l'ostéotomie et la distraction. Cette dernière n'étant plus utilisée en implantologie aujourd'hui, car il s'agit d'une technique excessivement difficile à effectuer, avec des risques de dérive du fragment fracturé.
[...] La tendance actuelle est en faveur de l'utilisation des membranes résorbables. Ces dernières sont intéressantes, car suite à la reconstruction osseuse, il n'y a pas besoin de réintervenir en second temps afin de déposer la membrane. Cependant, leur inconvénient est justement lié à leur résorption, mettant en jeu un phénomène d'inflammation qui peut s'avérer délétère à la reconstruction osseuse souhaitée (risque de formation d'œdème, de sutures qui lâchent, de nécrose de la muqueuse de recouvrement et d'operculisation). D'autre part, la cinétique de résorbabilité de la membrane n'est pas forcément synchrone avec la cinétique de formation osseuse. [...]
[...] Il faudra être très délicat. Il est nécessaire, avec cette technique, de réaliser un prélogement de l'implant dans le volet palatin. En effet, cela évitera un positionnement vestibulaire excessif de l'implant lors de son insertion. [...]
[...] Le Pr Armand a réalisé la ROG et la pose de l'implant. ROG pré-implantaire sans apport osseux avec membrane G.T.A.M (Gore Tex Augmentation Material) classe 3. Aujourd'hui (24 ans plus tard), on observe sur cette même patiente des récessions de la gencive au niveau du collet sur 12 et 22, alors qu'aucun problème n'est relevé au collet de la dent sur implant. Ayant à l'époque apporté de l'os au niveau des incisives centrales, nous avons ainsi évité une récession gingivale, ce qui n'est pas le cas pour les dents 12 et 22. [...]
[...] ROG vs RTG La ROG est issue du principe de RTG, apparu bien plus tôt. Concernant la RTG, il ne s'agit pas de reconstruire l'os, mais le parodonte. De ce fait types de tissus sont mis en jeu : le cément, le desmodonte, et l'os. La reconstruction s'effectue à partir de cellules desmodontales. Les fibroblastes vont ainsi devoir se différencier en 3 types de cellules : cémentoblastes, fibroblastes, et ostéoblastes. Bien que la RTG permette de reconstruire l'ensemble de ces tissus, elle présente des résultats relativement aléatoires par comparaison avec la ROG. [...]
[...] Si le défaut osseux constaté appartient à la classe une ROG et pose d'implant simultanée seront faites. Cette technique est majoritairement réalisée à la mandibule plutôt qu'au maxillaire, car l'os maxillaire étant relativement mou, il n'est pas évident de le manipuler sans le fragiliser (attention cependant à l'os plus rigide de la mandibule, il faut éviter à tout prix de le casser). Pour effectuer cette technique, les instruments de la trousse Micro Saw vont être utilisés. Le volet vestibulaire est déplacé pour élargir la crête. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture