La recherche sur l'embryon est un grand débat actuel : à la fois ouvrant de nouvelles perspectives, constituant une ressource importante pour l'avenir de la recherche mais remettant en question de grands principes éthiques, touchant à ce qui fait que nous sommes des hommes, des personnes reconnues.
La recherche sur l'embryon et sur les cellules souches embryonnaires est tolérée depuis peu (2004) et très réglementée par l'Agence de Biomédecine tant au niveau des autorisations de recherche que des agréments à la recherche.
Malgré ces restrictions, des avancées importantes ont déjà été permises durant ces dernières années d'investigations, telle la différenciation des cellules embryonnaires (pluripotentes) en tissu nerveux, épidermique, myocardique ou encore musculaire, véritable espoir dans le domaine de la greffe par exemple (...)
[...] Article L2151-5, créé par la loi de bioéthique n°2004-800 du 6 août 2004. Article R. 2151-2 du Code de la Santé Publique. Article R. 2151-3 du Code de la Santé Publique. First reconstitution of an epidermis from human embryonic stem cells, The Lancet novembre 2009. Les cellules souches embryonnaires humaines révèlent l'existence d'une région hautement instable du génome, A recurrent hotspot of genomic instability identified in human ES cells, Nathalie Lefort, Médecine Sciences, janvier 2009. [...]
[...] Ces prélèvements (à des fins scientifiques autres que ceux ayant pour but de rechercher les causes de l'interruption de grossesse) doivent faire l'objet de protocoles transmis préalablement à leur mise en œuvre à l'Agence de la biomédecine, mais ne sont pas soumis à la présente procédure (système déclaratif, article L. 1241-5 du code de la santé publique). ( Selon vos demandes d'autorisation, remplir les parties correspondantes du formulaire : N.B. Le cas de transfert de lignées embryonnaires d'un établissement à un autre sur le territoire national doit donner lieu à une autorisation de recherches et éventuellement à une autorisation de conservation. [...]
[...] Les conditions nécessaires à la recherche sur l'embryon: Les embryons utilisés en recherche sont issus des techniques d'AMP, ils ont donc été l'objet d'un projet parental. Et c‘est lorsque le couple ne désire plus d‘enfant, qu‘il peut faire don des embryons restants à la recherche. L'utilisation de ces embryons, qui est, de plus, limitée dans le temps ans), dépend donc du consentement des parents mais aussi des autorisations de recherche. Le bon déroulement des différentes études nécessite divers autorisations et agréments de l'établissement, des praticiens et des chercheurs, délivrés par l'Agence de Biomédecine. [...]
[...] Ces 40 jours correspondent au temps nécessaire pour que l'embryon développe son épiderme de façon spontané in utero. Les cellules les plus matures ont donc été sélectionnées, isolées et amplifiées afin de former un épiderme complet. Ces années de recherche ont conduit, pour la première fois, à la reconstitution d'un épiderme entier en novembre 2009 (toutes les couches y sont présentes). Pour confirmer cela in vivo, le même protocole fut appliqué chez la souris. Quelques semaines après la greffe, les souris (dont l'immunité fut déprimé) présentaient un épiderme humain localisé, normal et fonctionnel. [...]
[...] Les embryons surnuméraires congelés peuvent alors faire l'objet de recherche si le couple d'intention ne désire plus d'enfant. Les cellules embryonnaires importées peuvent aussi venir d'une interruption de grossesse Dossier d'autorisation à la recherche embryonnaire: (annexe1) La loi de bioéthique 2004 a proposée une dérogation de 5 ans durant laquelle certaines études sur l'embryon seront possibles. Chaque année depuis 2005, trois fenêtres de dépôts de dossier sont proposées. Le décret d'autorisation prend fin le 6 février 2011: à cette date, plus aucune autorisation de recherche ne sera délivrée. [...]
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