Psychopathologie des schizophrénies, étiologie, approche neurocognitive, diagnostic, capacités fonctionnelles, psychiatrie, remémoration consciente, cognition sociale, théorie du double hit
Les schizophrénies ne sont pas uniquement constituées de délires et d'hallucinations. Le concept de maladie en psychiatrie correspond à une expression clinique variée, hétérogène et fluctuante. Comme dans les autres troubles en psychiatrie, la définition basée uniquement sur la clinique (la SEP/sclérose en plaque par exemple est définie par un score composite entre la clinique et l'imagerie cérébrale).
[...] On parle également de la désorganisation. Il contient 3 niveaux : -dissociation intellectuelle : -trouble de cours et du contenu de la pensée = pensée abstraite, floue, irrationnelle, magique avec diffluence (difficulté à garder son fil logique de discussion) et rationalisme morbide aboutissant à une pensée hermétique, impénétrable, détachée du réel. Perte des capacités d'abstraction et appauvrissement de la pensée. -trouble du langage : -fading = ton de la voix qui diminue doucement, comme si elle s'épuisait. -Barrages : ils expliquent qqch, ils s'arrêtent, ils reprennent le fil de leur discussion. [...]
[...] Les déficits cognitifs sous-jacents aux symptômes positifs, négatifs et à la désorganisation : VI) Histoire Le terme psychose est en général peu précis. Il reste utilisé comme terme descriptif commode, pour qualifier un groupe de troubles, probablement sans parenté psychopathologique, mais possédant en commun la présence de signes absents de la description des névroses : idées délirantes, hallucinations ou troubles comportementaux et cognitifs majeurs, au premier rang desquels les troubles du cours de la pensée. La schizophrénie doit être comprise au sens de « fractionnement de l'esprit avec la perception du réel ». [...]
[...] Comme dans les autres troubles en psychiatrie, définition basée uniquement sur la clinique (la SEP/sclérose en plaque par exemple est définie par un score composite entre la clinique et l'imagerie cérébrale). Pour parler de schizophrénies, il est nécessaire que : -Les symptômes soient intenses -Pendant une durée minimale -Avec un impact fonctionnel important (social, professionnel et occupationnel) Les facteurs de risques ont beaucoup été étudiés, mais pas les facteurs protecteurs. Epidémiologie : de la population mondiale En France pour personnes atteintes seraient diagnostiqués Maladie chronique : La description prototypique de la maladie correspond à celle résultante : -d'une évolution chronique (sur plusieurs années) -de la présence simultanée à la même intensité de l'ensemble des symptômes, ce qui n'est pas toujours le cas en vrai Au début de la maladie : -Soit certains symptômes sont absents -soit ils ne sont pas toujours présents en même temps, ou pas à la même intensité La schizophrénie comporte 3 grandes catégories de symptômes : -les symptômes positifs -les symptômes négatifs -la désorganisation Il y a plusieurs formes de schizophrénies, qui sont des combinaisons des 3 classes de symptômes Classification européenne : Le trépied français (ou bleulérien) : -le syndrome dissociatif -Le délire paranoïde -le repli autistique Le syndrome dissociatif/désorganisation Clé de voute de la définition française, c'est l'élément central de la schizophrénie. [...]
[...] Phase prodromique absente -forme à début subaigu (supérieur à 4 semaines) : 15% -forme à début insidieux : 68% phase prodromique longue et insidieuse Comorbidités : -TS et Suicide -TOC (environ 12% des patients) -Addictions (cannabis, alcool, tabac, jeux d'argent, ) -TAS / trouble d'anxiété sociale -Troubles du sommeil IV) Approche dimensionnelle C'est une approche clinique illustrant les données fonctionnelles et structurelles acquises permettant d'articuler l'ensemble de données, quelque soit l'angle d'approche (clinique, épidémiologique, génétique, Intuitivement, nous pensons de manière dimensionnelle (ce n'est pas la présence d'un symptôme qui fait la maladie mais son intensité). Cependant, nous utilisons des classifications catégorielles (binaires : absent ou présent), car c'est plus opératoire (applicable en pratique). Or parfois, la différence entre le normal et le pathologique n'est pas franche. [...]
[...] Le sujet les explique par des procédés de télépathie, de transmission de pensée. Ni le caractère d'extériorité (spatialité), il s'agit de voix « comme dans la tête », perçues avec netteté mais sans que le sujet puisse en préciser les caractéristiques (timbre, hauteur). Le sentiment d'intrusion de l'autre y est aigu, puisque cet autre se manifeste à l'intérieur même de la pensée du sujet. -Psychosensorielles / extrapsychiques : Hallucinations sensorielles perçues par l'intermédiaire des sens) caractérisées par leur spatialité (l'objet halluciné est extérieur et distant du sujet). [...]
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