La procréation médicalement assistée se développe beaucoup depuis 20 ans et pose de nombreux problèmes d'éthique. En France, seuls les couples mariés ou vivant en concubinage peuvent avoir recours à la procréation médicalement assistée. Les couples homosexuels et les femmes seules n'y ont pas droit.
Environ 6% des naissances sont dues à la procréation médicalement assistée. En France, le don du sperme est assimilé à un don d'organes, il est donc anonyme et gratuit. Le sperme du donneur est soumis à des tests. Certains chercheurs ont mis au point des techniques pour séparer les spermatozoïdes ayant les chromosomes x et y. aux USA, le choix du sexe de l'enfant est à vendre et, certaines banques de sperme américaines proposent le quotient intellectuel du donneur (...)
[...] Ce mode de procréation correspond également à une dissociation de l'image sociale de la mère battant en brèche des notions comme l'instinct maternel. Face au désir d'enfant qui se revendique de plus en plus comme un droit à l'enfant pour les couples stériles, semble s'imposer l'exigence de créer des règlementations sur toutes les activités de procréation médicalement assistée notamment celle qui fait intervenir des tiers. Le débat sur la maternité de substitution est tranché par les délibérations de bioéthique et aboutit à un rejet de principe comme en France en 1994, le comité consultatif national d'éthique. [...]
[...] En 1991, une jeune femme vierge a persuadé son médecin de faire une procréation médicalement assistée. En Italie, il existe une spécialisation dans la procréation médicalement assistée des femmes âgées de plus de 60 ans, et en Allemagne, les médecins ont tenté de maintenir cliniquement en vie une femme enceinte pour permettre le développement de son enfant Intérêts et limites : La procréation médicalement assistée permet de faciliter la procréation dans le cas de stérilité ou de faible fécondité d'un couple, mais les techniques sont astreignantes et l'efficacité est relative d'où l'implantation de plusieurs embryons Conséquences : La procréation médicalement assistée peut entrainer des dérives d'utilisation mais également des conséquences psychiques et psychologiques pour le couple, la souffrance de l'enfant et des grossesses multiples qui sont souvent des grossesses à risques Les mères porteuses : La mère porteuse est la femme portant et donnant naissance à un enfant pour le compte d'une autre femme. [...]
[...] L'ensemble est laissé en incubation environ 18 heures. Les œufs sont ensuite transférés dans un milieu de croissance spéciale et examinés environ 40 heures plus tard. S'ils ont été fécondés et se développent normalement, les embryons sont introduits dans l'utérus de la femme. En général, on transfère plusieurs embryons afin d'augmenter la probabilité de grossesse. Si on a plus de 4 embryons, le couple à la possibilité de conserver les embryons restant par cryo conservation pour permettre leur utilisation au cours d'un prochain cycle. [...]
[...] La procréation médicalement assistée 1. Définition : Ensemble des techniques médicales et chirurgicales destinées à faciliter la procréation dans le cadre du traitement d'une stérilité ou d'une faible fécondité du couple Données générales : La procréation médicalement assistée se développe beaucoup depuis 20 ans et pose de nombreux problèmes d'éthique. En France, seuls les couples mariés ou vivant en concubinage peuvent avoir recours à la procréation médicalement assistée. Les couples homosexuels et les femmes seules n'y ont pas droit. Environ des naissances sont dues à la procréation médicalement assistée. [...]
[...] Ce rejet du principe d'une gestation pour le compte d'autrui repose sur plusieurs séries d'arguments : puisque l'enfant est souvent remis au couple en échange d'argent, les mères de substitution sont perçues comme mercenaires ou exploitées et leur corps semble être un outil. Psychologiquement, on invoque les liens affectifs qui se tissent entre la mère, qui mène à bien la grossesse, et le bébé, durant la vie fœtale, qui ferait du don de l'enfant un abandon traumatisant pour celui-ci. En outre, dans la mesure où il reste beaucoup à créer juridiquement sur ce point, la maternité de substitution reste un abandon d'enfant et une façon de contourner les règles de l'adoption. Comme toute procréation médicalement assistée, cette pratique sépare sexualité et reproduction. [...]
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