En tant qu'étudiantes et futures physiothérapeutes, donc personnel hospitalier, nous nous sommes intéressées aux problèmes de dos liés aux activités de manutention récurrents dans ce milieu. En effet, les lombalgies concernent 43 à 58% des infirmières et 52 à 71% des aides soignantes selon les statistiques des HUG. En outre, nous pouvons constater que, de manière générale, ce chiffre tend à augmenter. Ainsi, nous avons réfléchi à un certain nombre de solutions contribuant à la prévention de ce fléau (...)
[...] En effet, les lombalgies concernent 43 à 58% des infirmières et 52 à 71% des aides soignantes selon les statistiques des HUG. En outre, nous pouvons constater que, de manière générale, ce chiffre tend à augmenter. Ainsi, nous avons réfléchi à un certain nombre de solutions contribuant à la prévention de ce fléau. A ce jour, nos expériences personnelles nous permettent d'établir un premier bilan sur les méthodes de prévention des troubles du rachis mises en œuvre auprès de l'ensemble des soignants. [...]
[...] Nous avions envisagé la réalisation de ce programme sur la base d'un partenariat avec des salles de sport dans un environnement proche de l'établissement hospitalier, évitant ainsi la mise en place coûteuse et laborieuse d'espaces collectifs de sport au sein de la structure. Cette alliance, éventuellement incitée par l'Etat ou le canton concerné, permettrait aux personnels, en particulier les personnes à risque ou présentant déjà des pathologies dorsales, dues à leur profession ou non, d'avoir accès à ces cours adaptés dans des créneaux horaires concordants, si possible gratuitement. On pourrait même faire organiser les cours par les assistantes chargées de l'animation, dans le mesure ou celles-ci seraient qualifiées. [...]
[...] Enfin, afin de mesurer l'impact de ces mesures innovantes, il est tout fait possible de proposer des sondages sur le ressenti des gens quant à cette expérience durant une ou plusieurs conférences tout au long de l'année. Les questions porteraient sur la prise en compte de leurs données personnelles Durant les séances pratiques, l'efficacité de ce programme, les changements qu'ils ressentent au quotidien Ils pourraient aussi proposer des améliorations ou tout simplement partager leurs expériences avec les autres soignants durant ces réunions. Cela nous donnerait alors des données statistiques suffisantes afin d'améliorer ou tout simplement d'apprécier l'évolution des lombalgies dans les services hospitaliers. [...]
[...] Ainsi on peut conclure que même si les méthodes déjà existantes de prévention contre les lombalgies ont porté leurs fruits, les compléter avec ce programme physique suivi pourrait permettre des avancées considérables sur ce tr financièrement. Seule la motivation des employés reste incertaine, néanmoins, dès les premiers chiffres statistiques, il serait ouble, véritable grain de sable dans les rouages de l'hôpital, et ce tout en restant accessible fort probable que ce procédé gagne sa place dans le système futur. [...]
[...] Appliquée au personnel hospitalier en particulier, elle révèle intégralement ses bienfaits, et ce à plusieurs niveaux. Dans un premier temps, elle permet par les étirements et mouvements de décontracter les muscles et décompresser les articulations fortement sollicitées au cours de la journée. De ce fait, on réduit l'accumulation des tensions notamment dorsales, et prévient ainsi l'apparition de douleurs. De surcroît, cette activité relativement lente permet d'évacuer le stress de la journée, au contact de personnes parfois gravement atteintes, nécessitant une grande attention et faculté d'écoute, et ce dans des conditions de travail souvent peu favorables (manque d'effectif, horaires décalés, nombreux patients, Cette activité, ou du moins certaines de ses composantes, sont fortement plébiscitées par les physiothérapeutes. [...]
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